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Le mot de Rumsfeld

As we look back on those critical years during the Cold War, so too our grandchildren will one day look back on this time as a defining moment in America’s history. History will judge whether we did all we could to defeat a vicious extremist enemy that threatened our security, our freedom, our very way of life. Or, if we left it to the next generations to try to fight an enemy strengthened by our weakness, and emboldened by our lack of resolve.

Source: Kansas State University Landon Lecture

Je traduis pour les non-anglophones:

De même que nous nous penchons sur les années critiques de la Guerre Froide, nos petits enfants étudierons ce moment décisif de l’histoire des Etats Unis. L’Histoire jugera si nous avons tout fait pour battre cet ennemi extrémiste et vicieux, qui menace notre sécurité, nos libertés, notre mode de vie. Ou bien si nous avons laissé aux générations futures le soin de se battre contre un ennemi renforcé par nos faiblesses, encouragé par notre manque de volonté

Tout est dit. Entre ce discours et celui de Mme Pelosi, on mesure l’écart. Si les Démocrates « redéploient » (euphémisme pour « quitter ») l’armée US aux USA, l’Iraq tombera aux mains de ses voisins (démantèlement entre la Turquie pour le Kurdistan, les zones Shiites aux mains d’Amadhinejad, les zones Sunnites aux mains des Syriens).

Tout sera à refaire, en plus dur. D’où lancer des attaques contre l’Iran ? De l’Afghanistan ? Encore faut-il que le Pakistan ne sombre pas lui-même aux mains d’islamistes ou que les Démocrates ne décident pas un « redéploiment » pour l’Afghanistan aussi!

Avec la course aux armes nucléaires, il ne restera bientôt plus qu’une seule option disponible. Elle est terrifiante. J’en reparlerai.

Illustration

Nancy Pelosi, désormais « speaker » à la chambre déclarait hier:

I mean, the point is, is that our presence in Iraq, as viewed by the Iraqis and by others in the region, as an occupation is not making America safer. … So what is being accomplished by our being there? A responsible redeployment outside of Iraq … The president — victory is elusive. Victory is subjective. What does he mean by ‘victory’?

Ce qui se traduit par:

notre présence en Iraq, telle que perçue par les Iraqiens et les autres dans la région, est une occupation qui n’améliore pas la sécurité des Etats-Unis. Alors qu’est-ce qu’on gagne à être présents là-bas ? Un redéploiement responsable hors d’Iraq… La définition de victoire est subjective. Qu’entend le président par « victoire » ?

Je vous laisse juger si mon scénario peut se réaliser avec une tarée pareille à la tête des Démocrates.

Bush « autorise la torture »

Tels étaient les titres débiles des médias hier, et la teneur des débats sur les diverses radios. A cela, une réponse:

Quand on lui rentre un barbelé dans l’cul, un canasson est capable de jouer aux cartes. Simple question de voltage

Et si les terroristes étaient vraiment torturés (ce qu’ils ne sont pas entre des mains américaines), à part regretter de ne pas avoir de vidéo sur Youtube, qu’aurait-on à redire ?

Note: pour ceux qui ne comprendraient pas, c’est de l’ironie.

Onward Jewish soldier!

Ca y est, le Hizb’Allah tient son « carnage » (titre de tf1.fr), son « massacre » (titre du Monde.fr).
Toutes les pertes civiles sont imputables au Hizb’Allah: c’est à son initiative que la guerre a commencé, c’est lui qui s’entremêle joyeusement aux populations civiles, transformant mosquées, hopitaux, maisons individuelles, immeubles d’habitations, écoles et j’en passe en plateformes de tir, en dépôt de munitions, en centres de commandement, en casernes. Chaque fois qu’une bombe tombe au Liban, c’est la faute au Hizb’Allah. Chaque mort civil est dû aux agissements du Hizb’Allah. En violant toutes les lois de la guerre, le Hizb’Allah met en danger la vie des civils sur les lieux des combats, d’autant qu’Israël a prévenu ces civils de fuir car ils prennent des risques inconsidérés en restant dans les zones de combat.
Et ce qui devait arriver arriva: plusieurs dizaines de civils ont été tués ce matin à Qana. Bombe tombée à côté de son objectif ? Immeuble visé car plateforme de tir vers Haïfa ? Israël donnera la réponse, mais qui va la relayer ? Qui s’en soucie ?

J’espère que le gouvernement israëlien restera sourd aux protestations ridicules de tous les gouvernements qui pendant tant d’années ont fermé les yeux sur les agissements du Hizb’Allah, qui n’ont jamais mis de moyens sur le terrain pour faire appliquer la résolution de l’ONU 1559 (désarmement du Hizb’Allah, retour de l’armée libanaise au Sud du Liban d’où elle est absente!). Cette guerre doit aller à son terme sous peine de voir le Hizb’Allah revenir plus fort que jamais, prendre le contrôle du Liban, et établir un second Etat terroriste après celui de Gaza (aka « Hamasland »).

Proportionnalité

On en finit pas avec les mauvaises idées:

Le Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Louise Arbour, lance un appel à toutes les parties au conflit en cours au Liban pour qu’elles respectent le droit de la guerre et le « principe de proportionnalité » dans les opérations militaires.

La « proportionnalité » militaire est une notion absurde! A chaque attentat ou roquette, Israël doit tirer le même nombre de roquettes, tuer le même nombre de personnes ? Israël doit adopter les mêmes tactiques (terrorisme) que ses ennemis ? Ou faut-il appliquer la proportionnalité par rapport à la population des pays voisins ? Quelle est la « bonne » proportion ? C’est Louise Arbour qui sait ?
Les guerres se gagnent en faisant une différence, pas en respectant une « égalité » ou une « proportionnalité ».

Dans un entretien accordé jeudi 20 juillet au Monde, Mme Arbour s’est élevée contre le fait que « des civils se retrouvent être des cibles dans ce conflit », notamment lors de « bombardements sans discrimination de villes ».

Il faut arrêter de délirer: Israël ne cible pas délibérément de civils. Par contre le Hezbollah se cache derrière des civils (et les empêche de fuir aussi), et de toute façon puisque les combattants du Hezbollah ne portent pas d’uniformes à chaque fois que l’un d’entre est tué on peut le compter en tant que « civil »….
Quant aux « bombardements sans discriminations », c’est une énorme absurdité car si c’était le cas Beyrouth serait rasée, Damas vitrifiée…

La juriste canadienne précise, au sujet du « principe de proportionnalité », que le droit de la guerre autorise des destructions d’objets de nature civile, tels des ponts, mais à la condition que ceux-ci revêtent une dimension militaire indiscutable, et que cela n’affecte pas des besoins importants de la population. Ce qui n’est pas le cas, ajoute-t-elle, « dans le cas de destructions de centrales électriques, par exemple ».

Le « principe de proportionnalité » n’existait pas il y a 2 semaines, aussi Mme Arbour peut le définir comme elle le souhaite! Pourquoi détruire une centrale électrique ? Peut-être pour priver le Hezbollah d’énergie, l’immobiliser, couper ses communications! De la même façon que les stations essences ont été visées, les dépôts de carburant etc…

Mme Arbour souligne que son but n’est pas de porter des accusations, mais de mettre en garde les belligérants. Elle dit ne pas être en mesure de conclure formellement à une violation du principe de proportionnalité, dans la guerre au Liban, car cela « suppose de disposer de toutes les informations et de pouvoir formuler une appréciation précise ».

Mme Arbour écrit la loi et ensuite prétend l’appliquer… et elle menace qui ? Pas le Hezbollah, non, non, surtout pas! Elle menace Israël!

Au Liban, « des violations du droit de la guerre pourraient engager des responsabilités pénales », insiste Louise Arbour.

Et le pire, c’est que cette conne est sérieuse!

[…]Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), gardien des conventions de Genève, a fait part, mercredi, d’inquiétudes du même ordre. Au Liban, « le nombre élevé de victimes civiles et l’étendue des dégâts subis par des infrastructures publiques posent de sérieuses questions au regard du respect du principe de proportionnalité dans la conduite des hostilités », a-t-il déclaré.

Mais bien sûr. Israël aurait juste du tuer quelques innocents en contrepartie des roquettes qui tombent par ci par là, et comme ça tout le monde aurait été quitte!
C’est complètement absurde. Israël doit gagner la guerre pour anéantir le Hezbollah, et garantir sa sécurité, c’est la seule issue possible. Les cessez-le-feu, les « couloirs humanitaires », sont des leurres. Il faut détruire le Hezbollah.

Tous les jours Le Monde remet le couvert:

Après la Palestine, le Liban. En deux semaines, Israël a attaqué sur deux fronts. L’Etat hébreu répond à chaque fois au même type d’agression. A la lisière de la bande de Gaza, des combattants palestiniens du Hamas ont pris d’assaut, le 25 juin, un poste militaire israélien, tuant deux soldats et capturant le caporal Shalit. Au Liban sud, des combattants libanais du Hezbollah ont attaqué, le 12 juillet, un convoi militaire israélien, tuant sept soldats et en capturant deux autres.

Israël n’attaque pas: Israël se défen contre des agressions. Ils l’écrivent eux-mêmes. Ils sont trop cons pour faire le lien entre les évènements ?

Le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, qualifie les opérations du Hamas et du Hezbollah d' »actes de guerre » et de « terrorisme ». Juridiquement, il a à la fois raison et tort, ces actions étant hostiles sans forcément violer les lois de la guerre. Politiquement, M. Olmert a évidemment raison, l’objectif de ces opérations étant de provoquer Israël.

Ehud Olmert a raison: ce sont des actes de guerre, menés selon des méthodes militaires, en violant la frontière israëlienne, et ce sont des actes de terrorisme, menés par des personnes sans uniformes. Ces actes violent-ils les « lois de la guerre » ? Evidemment: à ce jour l’Etat palestinien (de fait) n’a pas déclaré la guerre à Israël légalement, et les soldats ne portent pas d’uniforme. Idem pour le Hezbollah.

Israël répond, comme toujours, fort de sa supériorité militaire, par un usage disproportionné, contraire au droit international, de la force militaire. Avec deux objectifs affichés : obtenir la libération de ses soldats ; rétablir sa capacité de dissuasion, afin de faire cesser les tirs de roquettes de Gaza et du Liban sud sur son territoire. Concernant la Palestine, on peut en outre se demander si M. Olmert ne souhaite pas, malgré ses démentis, détruire le gouvernement – élu – du Hamas.

Comme toujours Israël c’est pas bien ce qu’ils font, on a compris!!! Usage disproportionné ? Dans une guerre il y a des combats. Si un camp choisit de venir armé d’un couteau à un duel au pistolet, et bien il repart avec une balle dans le front. Ce n’est pas « contraire au droit international », c’est la guerre.
Détruire le Hamas et le Hezbollah fait certainement partie des objectifs, je le souhaite, car il serait ridicule de procéder à une démonstration stérile de force. La force doit être mise au service d’objectifs qui en valent la peine: débarasser Israël (et ses voisins) de terroristes en est un. Récupérer les soldats kidnappés aussi, mais pour éviter que cela recommence il faut détruire ceux qui commettent ces actes.

Cette escalade ne mène qu’à des impasses. Impasse en Palestine, où le président Mahmoud Abbas est marginalisé, et où l’aide internationale est stoppée. Impasse au Liban, où le gouvernement de Fouad Siniora, tenu pour responsable par Israël, est déstabilisé par la présence en son sein de deux ministres du Hezbollah, et où l’aide internationale est menacée. Impasse pour Israël, qui n’est en mesure ni d’obtenir la libération de ses soldats, ni d’arrêter les tirs contre son territoire.

Mais enfin, Abbas est chef d’Etat de Gaza. Siniora est chef d’Etat du Liban. Ils n’ont aucune autorité sur leur territoire ? Ils ne peuvent pas empêcher le Hezbollah ou le Hamas de lancer des agressions répétées à l’encontre d’Israël ? Alors ils n’ont de « chef » que le titre! Ou alors ils sont complices. La preuve ? Siniora a eu 6 ans pour se débarasser du Hezbollah: rien. Abbas n’a pas engagé de bras de fer avec le Hamas non plus à Gaza. Et si au Liban il y a « seulement » deux ministres du Hezbollah, à Gaza c’est tout le gouvernement qui est au Hamas! Dans ces conditions il est évident que Olmert a raison: le gouvernement libanais comme le gouvernement palestinien (Abbas y compris) est responsable des actes de leurs ressortissants, commis sous leur nez, sous leur autorité bienveillante.
Israël arrivera-t-il à empêcher les tirs de roquette ? Peut-être que non dans un premier temps, mais les opérations ne doivent pas s’arrêter demain ou après demain. Israël doit aller au bout de ses intentions.

Ceux qui peuvent se réjouir de cette escalade sont le Hamas et le Hezbollah, ainsi que Téhéran et Damas, leurs fidèles soutiens. Ajoutés à la guerre en Irak et à la crise sur le nucléaire iranien, les conflits israélo-palestinien et israélo-libanais accentuent le sentiment d’un chaos qui ne peut que servir les dictatures, les islamistes et tous les partisans de la loi du plus fort.

Ce qui sert les dictatures c’est de les laisser agir, de ne jamais répondre à leurs agressions, et de laisser en vie les terroristes. Les terroristes ont cette facheuse tendance à recommencer jusqu’à ce qu’ils soient arrêtés ou tués. Israël en arrête et en tue.

Face à ce processus guerrier, la communauté internationale apparaît désemparée. Elle appelle les mouvements islamistes à libérer les soldats israéliens, et Israël à restreindre l’usage de la force. Elle ne paraît pas entendre les appels, venant des Palestiniens et des Libanais, favorables au dialogue, et des populations meurtries, à une action diplomatique déterminée. Américains et Européens, qui donnent le sentiment d’être, eux aussi, acculés dans une impasse, doivent réagir, avant que l’ouverture de ces deux fronts débouche sur des processus de guerre incontrôlables.

Face à ce processus guerrier lancé par les terroristes arabes! Mais bien sûr on ne parle d’escalade de la violence seulement quand Israël répond. Avant c’est de la violence acceptable ?
Israël a longtemps fait semblant de ne pas être en guerre et respecte tous les appels à la modération au nom du « processus de paix ». Pour quels résultats ?

Offensive islamiste

Au nord le Hezbollah, au sud le Hamas: guerre sur deux fronts. Israël a quitté le sud du Liban il y a plusieurs années, et paye le prix. Israël a quitté Gaza il y a quelques mois et se retrouve dans le même cas de figure. Quand Israël lâche des territoires, les terroristes qui combattaient Israël se retrouvent aux commandes, et ne cessent pas le terrorisme.
J’ai soutenu le fait qu’Israël laisse Gaza à son destin. Pourquoi, quand on voit les résultats désastreux ? Pour prouver que la paix est impossible (à l’heure actuelle), et que seul le combat permet à Israël de survivre, et qu’expansion territoriale ou non d’Israël les ennemis ne seront pas appaisés. Au contraire: plus Israël se réduit sur la carte, plus l’objectif final se rapproche, plus ils sont encouragés.
Un autre objectif: si la paix est impossible (encore une fois: à l’heure actuelle), il faut que les choses soient très claires: Israël mène une guerre. L’objectif: la survie.
Pour cela tous les moyens sont bons, face à des ennemis qui ne respectent aucune convention ni aucun engagement. Qu’Israël ne s’embarasse plus de tuer des civils ne me gêne pas: les populations souhaitent jouer le rôle de bouclier humain, qu’elles en payent le prix, elles deviennent par là-même des cibles désignées. Si je décide de devenir garde du corps c’est pour prendre les balles à la place de celui que je tente de protéger. Qu’Israël bombarde de vastes zones lors de ripostes ne me gêne pas: si des roquettes partent d’une place de marché, d’une plage, d’un terrain de foot, alors ces zones doivent être bombardées aussi. Les ennemis d’Israël choisissent la tactique, qu’ils en assument les conséquences. Depuis tant d’année la force d’Israël est maintenue sous contrôle (et encore aujourd’hui), tout ça pour un résultat calamiteux.
Israël n’a fait que renforcer ses ennemis, a perdu des territoires et rendu plus vulnérable son territoire propre. Il est temps qu’Israël démontre que désormais c’est oeil pour oeil, dent pour dent.

Note aux dirigeants israëliens: ne négociez plus la vie de vos soldats et ressortissants. Promettez d’exécuter dix prisonniers pour chaque otage executé, et faites-le. Ne rendez pas les corps des terroristes. Parachutez des mines dans les champs d’où sont tirées des Qassam. Tuez tous les dirigeants du Hamas, du Hezbollah, et même ceux qui se cachent en Syrie, à Beyrouth, ou ailleurs. Dynamitez les, plastiquez leurs appartements. N’hésitez plus. Vous êtes en guerre. Personne n’a jamais gagné en combattant à reculons.

Les Israëliens sont méchants

Mais si vous faites un sondage en Israël du genre doit-on exterminer les Arabes ? vous obtiendrez au mieux un haussement d’épaules, au pire vous tomberez sur l’un des nombreux Arabes Israëliens et là…
Et si maintenant vous faites le même sondage à Gaza ? On peut commencer par des questions plus simples, comme: soutenez-vous le tir de roquettes vers Israël ? (via Little Green Footballs). Ils répondent quoi à votre avis ? Ils répondent massivement oui, bien sûr.

Les méchants, c’est Israël

Le Monde ne dévie pas de sa ligne éditoriale, résumée dans le titre de ce billet: « les méchants, c’est Israël »:

Punition collective

Officiellement, l’opération « Pluie d’été » de l’armée israélienne a deux objectifs : la libération du caporal Gilad Shalit, capturé lors de l’attaque d’un poste de contrôle devant la bande de Gaza et devenu otage de groupes armés palestiniens ; la fin des tirs de mortier depuis Gaza contre des villes israéliennes limitrophes.

Ah oui, c’est vrai, les Israëliens sont des menteurs. L’objectif n’est pas de faire cesser l’agression permanente des terroristes contre le territoire d’Israël (celui de 1948!) et au passage de libérer le soldat blessé et kidnappé en territoire israëlien (encore une fois, dans les frontières de 1948). L’objectif est autre, et Le Monde le sait.
Qui pourrait croire que les intentions israëliennes sont simplement de vivre en paix à côté de ses voisins ?

Pour y parvenir, l’armée a mis en oeuvre des moyens inégalés depuis les attaques aériennes sur Gaza en 2003-2004 : bombardement de centrales électriques, de réseaux d’adduction d’eau, de bâtiments publics, de routes, de champs et de vergers, tentatives d’assassinat de dirigeants du Mouvement islamique Hamas, capture d’une soixantaine de ministres et d’élus de ce parti, qui dirige l’Autorité palestinienne depuis janvier.

Note au Monde: on assassine pas des terroristes, on les exécute. Que la sentence ait été rendue par un juge importe peu: un criminel ayant tué peut être tiré à vue s’il n’y a aucune chance de rédemption. Et le Hamas est très clair: Israël ne doit pas exister, et les Juifs non plus. Le Hamas est un parti génocidaire. Toute personne se réclamant du Hamas est donc une cible légitime.
D’autre part, si les Palestiniens ont choisi d’élire le Hamas, c’est qu’ils ont eux-mêmes fait le choix de leur destin. Ils veulent la guerre avec Israël, et maintenant ils l’ont. La guerre doit-elle être indolore pour ceux qui la choisissent ?

ur les quarante morts palestiniens des derniers jours, selon l’ONG israélienne Betselem, les deux tiers étaient des civils, dont plusieurs enfants. Les observateurs relèvent que l’armée pratique aussi, notamment, le passage nocturne à très basse altitude de chasseurs-bombardiers au-dessus des agglomérations. Le bruit du franchissement du mur du son détruit les vitres des maisons et terrorise les habitants. Diverses associations israéliennes de défense des droits de l’homme ont demandé à la Cour suprême d’agir pour que l’armée mette fin à des actes qui apparaissent, selon leurs termes, comme une « punition collective » d’un million et demi d’êtres humains, et pas seulement comme une « opération antiterroriste ».

Les deux tiers sont des civils ? Peut-être parce que:

Ou peut-être parce que les chiffres sont « palestiniens » et qu’ils racontent ce qu’ils veulent, sachant que les médiamenteurs vont les relayer sans remettre en cause les décomptes ?

Les ordres de l’état-major, avalisés par le gouvernement, posent deux types de problème. Le premier est moral et juridique. Israël enfreint le droit international sur l’occupation de territoires et le droit de la guerre, qui proscrivent les punitions collectives de populations. Le bombardement soutenu de bâtiments civils ne peut pas être une réponse à des tirs de mortiers artisanaux. L’indignation d’Israël devant la prise en otage d’un soldat est très légitime, mais elle le serait encore plus si l’Etat juif ne détenait pas un millier de Palestiniens capturés chez eux et emprisonnés, certains depuis des années, sans acte d’accusation ni jugement.

Problème moral et juridique ? Bombardements de bâtiments civils ? Comme les fameux terrains de foot, toujours utilisés pour entraîner les soldats ? Les « ministères », où on planifie les attentats ?
Les attaques contre les infrastructures de base (eau, électricité, ponts) ? Ca ne posait pas problème quand c’était contre la Serbie. Ca ne pose pas problème quand ce sont des terroristes qui se font sauter dans les discothèques, dans les bus. Pourquoi ça pose problème quand Israël fait savoir à ses voisins belliqueux que leurs voies sont mauvaises ? Qu’ils n’arriveront jamais à rien tant qu’ils persisteront dans l’agression ?
Quant aux « mortiers artisanaux », demandez aux habitants d’Ashkelon ce qu’ils en pensent. Combien de centaines de roquettes se sont abattues sur leur ville de puis qu’Israël a « libéré » Gaza ? Car ce ne sont pas des obus de mortier que tirent les palestiniens, mais des roquettes. Sont-elles encore « artisanales » quand ils en tirent 4, 5 voire 10 par jour ? J’ai plutôt l’impression d’une production en série. Et ils vont s’améliorer au cours du temps. Elles vont de plus en plus loin, peuvent porter des charges (explosives) de plus en plus lourdes. Et il y a déjà eu des morts, et il y en aura plus.
Enfin, concernant les prisonniers palestiniens, Israël enferme des terroristes quoi de plus normal ? Laisser un instant penser que les demandes du Hamas sont légitimes ou même basées sur une quelconque once de légalité est parfaitement absurde. Le Hamas cherche la destruction d’Israël. Il faut donc que tous les terroristes soient libérés pour qu’ils puissent recommencer.

L’action en cours est-elle « efficace » ? C’est la seconde question. Un dicton israélien dit : « Ce qui ne marche pas par la force marchera avec plus de force encore. » Le quotidien de référence Haaretz rétorquait, jeudi 6 juillet : « La puissance d’Israël tout comme sa capacité de dissuasion n’ont jamais été endommagés par la sous-utilisation de la force, mais par son suremploi. La détermination et la résistance palestinienne croissent toujours lorsque leur situation empire. »

Toujours le même discours: Israël ne doit pas se défendre, se défendre veut dire renforcer la détermination palestinienne alors que si Israël ne fait rien ils vont se calmer. Ah bon ? Pourtant les roquettes continuent de tomber, les Palestiniens ont élu le Hamas au gouvernement, ils continuent de parader à chaque attentat, ils continuent la propagande à la télé, ils continuent de vouloir la destruction d’Israël et la mort de tous les Juifs.

Croire, comme cela semble être le cas des dirigeants israéliens, qu’une fois brisée, la population palestinienne se détournera du Hamas, et que ce dernier pourra dès lors être lui-même éradiqué, est un leurre politique dévastateur, en premier lieu pour Israël.

On attend toujours un plan alternatif, puisque celui de Sharon, repris par Olmert, était de rendre beaucoup de territoires, de donner un Etat de fait aux Palestiniens, et d’avoir la paix. A peine Gaza rendue, les Palestiniens l’utilisent comme base terroriste.
Alors non, il ne faut pas être naïf: les Palestiniens sont des fous génocidaires, et contre des fous génocidaires il n’y a pas grand chose à faire, à part la guerre. Et si la population entière de Gaza doit vivre à l’âge de pierre pour qu’Israël ait la paix, alors c’est ce qu’Israël doit faire.

Tout est dans le titre

La riposte israëlienne après l’agression palestinienne au cours de laquelle 2 soldats israëliens ont trouvé la mort, et un troisième a été kidnappé est parfaitement justifiée. Ce n’est évidemment pas du coup du Monde:

Le cas de Gilad Shalit prétexte à l’offensive israélienne

1. « Le cas »
On parle d’un enlèvement d’un soldat blessé. Dans le cadre des Conventions de Genève, dans un conflit armé, les soldats en uniforme blessés doivent avoir droit à un traitement médical si nécessaire, aux visites de la Croix Rouge etc. En l’occurence ce n’est pas vraiment ce qui préoccupe les terroristes palestiniens: eux préfèrent marchander la vie d’un Juif contre la libération de terroristes actuellement en prison en Israël (pour avoir perpétré des attentats, en avoir préparé, etc.).
2. « prétexte »
Israël a donc parfaitement le droit de poursuivre les criminels, où qu’ils se trouvent, où qu’ils se cachent. Et comme le gouvernement du Hamasland protège les terroristes (ce gouvernement étant lui-même composé de terroristes), il est tout à fait normal d’arrêter ses membres ou de chercher à les éliminer, qu’ils aient été élus ou non (les Nazis aussi avaient été élus).
3. « offensive israëlienne »« 
C’est oublier opportunément qui a agressé qui. Et hop, les palestiniens passés à la blanchisseuse par Le Monde.

Au final c’est une offensive israëlienne, sous prétexte d’un vague « cas ». Les titres du Monde sont extrêmement réducteurs.