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Israël ? Coupable!

L’Immonde titre:

Incursion israélienne dans la bande de Gaza

Evidemment le titre ridicule, celui qu’on affiche sur la page d’accueil du site, celui qui défile en bas de l’écran quand vous regardez CNN ou I-Télévision, est trompeur. Israël ne fait pas une incursion dans la bande de Gaza: Israël lance une opération de sauvetage de l’un de ses soldats, grièvement blessé et kidnappé par le Hamas après une attaque meurtrière en Israël par le Hamas, c’est-à-dire par le gouvernement palestinien lui-même! Dans d’autres pays on appellerait ça une déclaration de guerre.

Et à côté de cet article, vous pensez que l’Immonde va mettre quels liens ? Voyez par vous-même:

mensonges et vidéo

Hé oui, Israël est toujours coupable de l’accident palestinien sur une plage de Gaza. Le Monde est vraiment un repère de pourritures journalistiques anti-israëliennes.

Israël toujours coupable

Il y a quelques jours je me demandais à propos de la boucherie sur une plage de Gaza:

Si il s’avère qu’effectivement c’est bien un obus israélien qui a tué 8 personnes sur une plage de Gaza, que s’est il réellement passé ? Tir mal ajusté ? Ou bien la promenade du dimanche inclut d’aller voir les terroristes du Hamas tirer des roquettes ? À moins que ce ne soit les terroristes qui choisissent les plages pour tirer leurs roquettes ? Ils en sont bien capables!

J’ai appris entretemps:
– les plages sont effectivement utilisées pour tirer des roquettes
– ces zones sont fréquemment bombardées, et « off limits » pour les civils normalement.
– ces mêmes plages sont minées par le Hamas pour empêcher d’éventuels commandos israëliens de débarquer!

Mais aussi que:
– les services de « sécurité » palestiniens ont refusé aux Israëliens l’accès à la plage
– les médecins palestiniens ont tenté (sans succès) de retirer TOUS les morceaux de shrapnel des blessés avant de les transférer en Israël (car Israël, voyez-vous, soigne gratuitement les Palestiniens)
Bref, les Palestiniens ont refusé de coopérer à l’enquête:

Comment procéder à une enquête objective et contradictoire, quand l’autre partie refuse obstinément de coopérer, pratique la rétention de preuves et impose sa version des faits que nul ne pourra jamais vérifier en l’absence d’éléments de preuve indiscutables ? Telle est la situation surréaliste à laquelle est confronté l’Etat d’Israël, sommé de prouver sa bonne foi face au tribunal d’exception médiatique pour un prévenu condamné à l’avance. (Menahem Macina).

Au final, après enquête, il s’avère que c’est bien un « accident de travail » palestinien: Another senior Israel officer had concluded that it was a Hamas work accident where an explosion of a stockpile of Kassam rockets had caused the civilian fatalities., Israel succeeded in finding shrapnel in the body of a wounded Palestinian
who had been brought to Israel after being wounded in the Friday Gaza Beach
incident. Palestinian doctors attempted to remove all shrapnel before
transferring wounded to Israel but missed some.

Bon, maintenant que les faits sont établis, comment pensez-vous que les médias français répercutent l’information ?
TF1.fr rapporte l’information:

Tsahal se dédouane d’une explosion meurtrière

Selon les conclusions d’une commission d’enquête militaire rapportées mardi par les médias israéliens, Tsahal ne serait pas responsable de la mort de huit civils palestiniens tués dans une explosion vendredi sur une plage de Gaza.

Elle a établi que les huit Palestiniens, dont cinq membres d’une même famille, ont trouvé la mort dans l’explosion d’une bombe ou d’une mine placée sur la plage par le Hamas pour gêner d’éventuels débarquements de commandos de la marine israélienne.

Libération ignore l’information, les dernières nouvelles datant du lundi 12 juin:

Vive émotion, samedi, à l’enterrement des cinq membres d’une même famille tués par un obus israélien.

Le Monde fait très très fort:

Une plage au goût de cendres
LE MONDE | 17.06.06 | 15h16 • Mis à jour le 17.06.06 | 15h16

Houda Al-Ghalia se trouvait, avec sa famille et des dizaines d’autres Palestiniens, sur une plage du nord de la bande de Gaza, vendredi 9 juin, jour de congé hebdomadaire pour les Palestiniens. Un peu avant 17 heures, une explosion a retenti, imputée à un obus israélien. Le père, la mère et cinq frères et soeurs de Houda ont été tués sur le coup. Des dizaines d’autres personnes ont été blessées, parfois grièvement.

Explosion « imputée » dont on sait maintenant sans doute possible qu’elle l’a été à tort. Pas grave, on continue d’écrire « imputée » en oubliant de dire par qui au passage: les Palestiniens, les médias toujours prêts à répéter un mensonge.

La fillette de 10 ans a échappé à la mort parce qu’elle jouait à l’écart. Comme souvent dans ce territoire exigu, les photographes et les cameramans de presse, présents en nombre dans les territoires palestiniens, ont pu parvenir rapidement sur les lieux, éloignés de quelques kilomètres seulement de la ville de Gaza. Ils ont pu saisir Houda Al-Ghalia quelques instants après le drame, en pleurs, auprès du corps sans vie de son père.

Comme souvent, les caméramans ne sont jamais très loins quand il s’agit de prendre de beaux clichés de victimes innocentes. Pallywood en action!
Et ça ne gêne pas Le Monde.

Après le drame de la plage, des militants pacifistes israéliens, très minoritaires dans la société depuis le début de la deuxième Intifada, ont manifesté, samedi 10 juin, devant le domicile du chef d’état-major de Tsahal, Dan Halutz. Cette manifestation a trouvé un écho dans la presse israélienne parce que l’une des filles du premier ministre, Ehoud Olmert, y a pris part. Quelques jours plus tard, le 15 juin, des intellectuels ont publié une lettre ouverte dans laquelle ils ont demandé l’arrêt des bombardements de Gaza, ordonnés en représailles aux tirs de roquettes artisanales palestiniennes en direction d’Israël.

Quid de l’enquête ? Allo ? C’est un journal ou le bureau des pleurs concernant la méchanceté de la société israëlienne, qui ne veut plus tendre l’autre joue ?

L’armée israélienne, qui avait, dans un premier temps, affiché ses regrets et décidé un arrêt de ses tirs d’obus, a ensuite présenté à son opinion publique une autre version de ce drame. Un rapport interne, rédigé sans que ses auteurs aient pu enquêter sur place, a estimé le 13 juin que l’explosion avait pu avoir été provoquée par une mine palestinienne, enfouie dans la plage. L’organisation américaine de défense des droits de l’homme Human Rights Watch, présente à Gaza au moment du drame, a mené sa propre enquête et a conclu au contraire qu’un obus israélien était la cause « la plus probable » du carnage.
Gilles Paris

« sans que ses auteurs aient pu enquêter sur place », mais pourquoi donc ? Parce que les Palestiniens n’ont pas laissé l’accès pardi! Bref cela n’est certainement pas sérieux, c’est à destination de « l’opinion publique » uniquement, car ça ne leurre pas Human Rights Watch « présente à Gaza » donc forcément digne de confiance, certainement plus que l’armée israëlienne, qui confirme la version palestinienne…

Et voilà comment cette information de première importance tout de même est reléguée à un petit paragraphe dans un article concernant un autre sujet sur TF1.fr, n’est pas du tout rapportée dans Libé, et concernant Le Monde, on en attendait pas moins de la part du « quotidien de référence ». Référence du mensonge, de la propagande…

En France, on célèbre les assassins…

…quand ils sont noirs et qu’ils tuent des blancs. C’est le cas de Mumia Abu Jamal: il a tué un policier blanc de 3 balles dans le dos, la 4ème entre les deux yeux. Un type bien pour la gauche française, à tel point que Delanoë, jamais en retard d’une connerie, l’a fait citoyen d’honneur de la ville de Paris.
Vous comprenez, il a été jugé aux Etats-Unis, dans un pays profondément raciste, surtout (pas) Philadelphie, avec un jury composé de blancs (sauf deux noirs…). Et condamné, dans les règles de la Justice américaine, à mort. On peut s’opposer par principe à la peine de mort, mais il faut tout de même savoir choisir le cas: en l’occurence il n’y a pas plus coupable que Jamal! Difficile alors d’en faire une icône de l’injustice de la peine de mort

A Saint-Denis, le maire communiste Patrick Braouzec a donné à Mumia sa rue. Oui, une rue rien qu’à son nom à lui! Voilà comment l’AFP présente l’affaire (via TF1.fr):

Inaugurée le 29 avril, cette rue rend hommage à l’ancien journaliste radio dissident surnommé « la voix des sans voix » à Philadelphie et citoyen d’honneur de la Ville de Paris depuis 2003.

Mumia Abu Jamal, victime d’une machination politique! « Ancien journaliste dissident »: il était chauffeur de taxi! Surnommé « la voix des sans voix » ? Par qui ? Quand ? Il n’avait aucun le soutien de personne avant qu’il ne mette une balle entre les deux yeux à un policier blanc! Il ne représentait rien pour personne.

Pour ses défenseurs, Mumia Abu-Jamal, qui a toujours clamé son innocence, est un détenu politique. Le meurtre du policier Daniel Faulkner, pour lequel il encourt la peine capitale, a été revendiqué en 1999 par un certain Arnold Beverly. Ce dernier a affirmé à l’avocate de Mumia Abu-Jamal que le crime avait été commandité par la mafia.

Bien sûr, et j’ai tué Kennedy! Mumia Abu Jamal se trouvait juste là, avec son pistolet, 5 balles tirées, 1 que le policier a évité, 3 retrouvées dans le dos de la victime, la 4ème dans sa tête, mais c’est pas lui qui a tiré. Et la balle que le policier a tiré s’est retrouvé dans la poitrine de Mumia par hasard aussi, elle a du ricocher!

Bref, du grand n’importe quoi, aucun rappel des faits, mais juste des mensonges des défenseurs de « Mumia ». On en attendait pas autre chose de l’AFP…

Zarkaoui a gagné

Non, le titre n’est pas de moi, il est, évidemment, du Monde: c’est même leur éditorial du 9 juin!

Beaux joueurs, les artistes du Monde (car à ce niveau là, c’est pas du journalisme, c’est du ressort de la fiction) reconnaissent tout de même en ouverture de leur édito que:

L’élimination d’Abou Moussab Al-Zarkaoui, tué le 7 juin dans un raid aérien de l’US Air Force près de Bagdad, est une victoire pour les Etats-Unis, engagés depuis septembre 2001 dans une « guerre contre le terrorisme », et depuis mars 2003 dans une guerre en Irak. C’est aussi une victoire pour le gouvernement et les services de sécurité irakiens, car Zarkaoui était leur ennemi. C’est enfin une victoire pour le peuple irakien dans son écrasante majorité, car, qu’il soit pro ou antiaméricain, il était la première victime du chef d’Al-Qaida.

Vous vous en doutez, il y a un « mais » qui va suivre…

Cette victoire ne doit toutefois pas masquer la réalité : le vainqueur, à ce jour, dans cette guerre, est Zarkaoui lui-même. Avant de disparaître, le djihadiste jordanien a, en moins de trois ans, gagné ses principaux paris.

Boum badaboum tralala! Zarqawi vient de prendre 1000lbs d’explosifs sur le coin de la tête, et c’est lui qui a gagné! C’est ça la réalité! La réalité alternative du Monde! C’est une victoire pour l’armée US, le gouvernement iraqien, les Iraqiens eux-mêmes, MAIS la vérité est ailleurs! Appelez vite Mulder et Scully, Le Monde vient de passer dans un univers parallèle!

Les « paris » gagnés de Zarqawi ?

Zarkaoui promettait une débandade internationale : en s’attaquant au siège de l’ONU à Bagdad, puis en décapitant des otages occidentaux, il est parvenu à faire fuir d’Irak les agences des Nations unies, les ONG et les hommes d’affaires étrangers.

Les couards ont fui. L’armée US ? Elle n’a pas cédé. Voilà bien la preuve de l’inutilité de l’ONU si il y en avait besoin (pensez au Darfour, à Srebrenica, au Timor, au Cambodge, à l’Angola, au Congo, au Rwanda… les exemples sont trop nombreux!)
Les entreprises privées ? Elles sont bien sûr un plus dans la reconstruction du pays, et certaines sont restées, mais elles ne sont pas essentielles à la réussite du projet de démocratisation iraqien.

Zarkaoui promettait une guerre sans merci à l’armée américaine : même si sa participation y fut, d’un point de vue militaire, sans doute moins déterminante qu’il le prétendait – la plupart des opérations étant menées par des rebelles irakiens, ex-saddamistes, islamistes ou villageois sunnites -, le résultat est là : pas une patrouille américaine ne peut espérer sortir de sa base à Bagdad et dans le « triangle sunnite » sans être harcelée, souvent de manière meurtrière.

C’est faux, bien sûr: le nombre de morts US par jour en moyenne est de 2 ou 3 tués, à comparer au nombre de patrouilles US… L’armée US n’est pas démoralisée, d’ailleurs les réengagements sont nombreux dans les unités déployées:

Although both the Army and the Marine Corps are having trouble attracting fresh recruits — no surprise, given the state of public opinion regarding Iraq — reenlistment rates continue to exceed expectations. Veterans are expressing their confidence in the war effort by signing up to continue fighting.

Troisième point du Monde:

Zarkaoui, enfin et surtout – c’est ce qui le différenciait d’un Oussama Ben Laden en guerre contre l’Occident et l’Arabie saoudite -, promettait sang et larmes aux chiites, aux Kurdes, et une guerre civile en Irak : elle est là.

Elle est là ou non ? Car qui se bat à part les terroristes contre tous les autres ? Les shiites ne massacrent pas les sunnites, les kurdes ne massacrent pas les sunnites, il n’y a pas de nettoyages ethno-religieux massifs. Les troubles sont localisés entre Bagdad et le triangle sunnite. L’armée iraqienne est multi-ethnique. Les lignes de faille sont travaillées par les attentats et les tueries diverses, mais le gouvernement lui-même tient bon.

Le Monde cite quelques éléments factuels:

Certes les Irakiens ne sont pas massivement descendus dans les rues des villes, kalachnikov au poing, pour tuer leurs voisins.

Mais les milices sunnites et chiites assassinent quotidiennement, les transferts de population ont commencé, et un climat de méfiance intercommunautaire, voire de haine, embrase l’Irak.

La violence est limitée, et les transferts de population, où sont-ils ?

Cette guerre civile, larvée depuis 2004, plus violente depuis ce printemps 2006, est la principale victoire de Zarkaoui. Il a imposé aux Irakiens, y compris à la guérilla sunnite, cette haine absolue des chiites. Il a planté une graine beaucoup plus inquiétante pour les gouvernements de Washington et de Bagdad que les morts de soldats et de policiers.

Quid des éléctions ? Quid du partage du pouvoir entre les ethnies du pays ? Quid de l’armée multi-ethnique ? Evidemment les attentats laisseront des traces, mais les sunnites finiront par abandonner le combat: ils sont minoritaires, ils ont face à eux un gouvernement déterminé, l’armée US, et Al Qaeda joue littéralement « contre » eux en allant trop loin! Inquiétant oui, mais ne voir qu’un côté des choses est réducteur.

Et bouquet final:

Sa disparition ne change donc a priori rien au défi irakien. Il faut certes attendre de voir qui prendra sa suite. Il faut surtout résoudre, en Irak, les questions de fond : celles de la souveraineté et de la gouvernance, celles de l’occupation américaine, de l’ingérence iranienne, de la destruction de l’économie, de l’islamisation de la société.

Sa disparition ne change rien ? A part qu’Al Qaeda en Iraq est décapitée, que maintenant tous les niveaux hiérarchiques d’Al Qaeda en Iraq sont infiltrés, que l’organisation n’a donc plus de sécurité interne, va devoir se restructurer, revoir toutes ses procédures… Ce dernier paragraphe sert en fait uniquement à faire ce que les anglais appellent « moving the goal posts »: on déplace l’objectif.
Mais tout comme Zarqaoui a trouvé sa fin, les problèmes évoqués trouveront des solutions.

Attaques et ripostes

Qui attaque et qui riposte ? À lire les médias, Israël mène une guerre contre Gaza:

Les affrontements s’intensifient après que la branche armée du Hamas a repris les tirs de roquette sur Israël, suite au bombardement qui a fait huit morts sur une plage de Gaza vendredi.

C’est la faute à Israël si les roquettes tombent!
Si il s’avère qu’effectivement c’est bien un obus israélien qui a tué 8 personnes sur une plage de Gaza, que s’est il réellement passé ? Tir mal ajusté ? Ou bien la promenade du dimanche inclut d’aller voir les terroristes du Hamas tirer des roquettes ? À moins que ce ne soit les terroristes qui choisissent les plages pour tirer leurs roquettes ? Ils en sont bien capables!

Un autre Palestinien a été tué lors d’un raid israélien dans le camp de Jabalia et un autre blessé, selon des témoins et des sources médicales. La victime serait Amar Shihab, un membre du Jihad islamique, une organisation islamiste responsable de tirs de roquettes contre le sud d’Israël. Selon l’agence Associated Press, citant des pompiers palestiniens, ce ne serait pas un raid qui a tué l’activiste, mais plutôt l’explosion d’une bombe artisanale en préparation. L’armée israélienne dit ne pas avoir mené d’attaque à Jabalia.

Un « accident du travail » qui sera prétexte à de nouveaux attentats… Tout comme chaque « bavure » israélienne, provoquée par les terroristes, sera exploitée par les médias et servira à la propagande palestinienne.

Cette guerre ne peut avoir de fin tant que les agresseurs ne sont pas clairement identifiés, leurs méthodes dénoncées, et qu’ils ne subiront pas toutes les conséquences de leurs actes. Ce n’est pas avec l’AFP que ça risque de changer…

Objectif atteint

Le Monde.fr au secours des terroristes :

Le suicide de trois détenus relance la polémique sur Guantanamo

N’est-ce pas exactement ce que pouvaient espérer ces terroristes, en allant rejoindre Allah ? Vivants, ils n’étaient d’aucune utilité pour leur cause. Morts, ils deviennent un nouveau levier contre Guantanamo grace à la complicité du Monde et d’autres médias.
L’armée US n’est pas leurrée par les suicides. Ils savent à qui ils ont affaire : des fous fanatiques pour qui la vie n’a pas de valeur. Dès lors, pourquoi ne pas se suicider ?
Les idiots utiles aussi sont au rendez-vous :

Les défenseurs des droits de l’homme réfutent les arguments de l’armée américaine. Ces suicides sont « les derniers en date d’une longue série d’actes désespérés », a déploré le Centre pour les droits constitutionnels (CCR), où travaille de nombreux avocats défendant plus de 200 détenus de Guantanamo.

Al, les « défenseurs » des droits de l’homme ! Où sont-ils quand il s’agit des bastonnades d’étudiants iraniens ? Où sont-ils quand il s’agit des massacres au Darfour ? Où sont-ils quand il faut apporter de l’aide aux balseros cubains ? Nulle part, évidemment, car les pseudos « défenseurs » des droits de l’homme ne sont que les défenseurs des plus grands agresseurs de ces droits! Leur combat consiste à empêcher de mettre hors d’état de nuire les terroristes, les assassins, les criminelscar soutenir les dictatures les plus abjectes, les théocraties les plus rétrogrades, les socialistes les plus virulents…
Je ne comprends toujours pas pourquoi des combattants ennemis auraient droit à un avocat ou une quelconque aide juridique: les conventions ne donnent aucun droit aux combattants sans uniforme, sauf celui d’être abattus sur place lors de leur capture. Au lieu de ça, l’armée US fait preuve de dignité, d’humanité, de ce qu’on attend d’un pays civilisé. Et ça ne suffit pas ? Il faut un procès ? Faire témoigner les militaires qui les ont capturés les armes à la main ? Pour quel chef d’accusation ? « Terroriste » ? « Combattant ennemi » ? Les détenus de Guantanamo n’ont aucun droit, même si cela ne donne pas pour autant à leurs geôliers un droit de vie ou de mort.

À l’appui de la thèse du « désespoir », Le Monde publie un extrait d’une lettre d’un autre suicidé :

« Souvenez-vous qu’il y a des centaines de détenus à Guantanamo, Cuba, qui sont dans la même situation de souffrance et d’infortune. Ils ont été capturés, torturés et détenus sans infraction ni raison (…). Quand cette tragédie va-t-elle cesser ? »

Quand ? Comme après la 2nde Guerre Mondiale. Quand un camp aura renoncé à combattre. Quand les terroristes auront renoncé à faire sauter leurs bombes dans le métro, quand ils auront renoncé à nous soumettre par le sabre. Entretemps, aux qui ont choisi de combattre doivent en payer le prix. À nous de pas tomber dans leur piège: au nom de nos règles, les laisser agir, leur accorder des droits auxquels ils ne sauraient prétendre, leur trouver des excuses en nous attribuant la responsabilité de leurs actes, en refusant de les appeler par leur nom…
Toutes choses que nos médias s’empressent defaire en toute occasion.

Zarqawi, Guantanamo, Haditha

Haditha: des soupçons mais rien de prouvé pour l’instant. Evidemment tous les médias ne se gênent pas de tirer des conclusions hâtives, parlant de meurtres, de massacre, alors que l’enquête est en cours. Du très banal presque.
Il faut bien garder à l’esprit que les terroristes ont pour méthode de tuer le maximum de civils, quand l’armée US enquête dès lors qu’elle est accusée de ce genre d’actes. Maintenant on verra bien ce qu’il en est réellement.

Zarqawi: il est mort mais ça continuera de plus belle, tel semble être le leitmotiv médiatique. On entend aussi dire que mort il est plus dangereux que vivant, car il devient un « martyr » et donc son pouvoir symbolique sera encore plus grand. Bref les journaleux sont bien incapables de reconnaitre qu’il s’agit d’une réussite indéniable, car cela signifie que désormais tous les niveaux de l’organisation terroriste peuvent être infiltrés: plus personne n’est à l’abri.

Guantanamo: 3 terroristes se sont suicidés. Les médiateux vont parler de « désespoir », citant le fait qu’ils n’ont pas été inculpés (et les soldats allemands lors de la 2nde guerre, ils étaient inculpés de quoi ?), que leurs conditions de détention sont « terribles » (ah ouais, ils ont droit de faire leurs prières, ils ont des menus spéciaux « orientaux »…). Bref toujours la même propagande.
J’ai plutôt l’impression que ces 3 là ont préféré prendre le raccourci vers les 72 vierges: d’un coup ils emmerdent les Etats-Unis et rejoignent le paradis!

Un feu bien mal éteint…

Ca recommence en « banlieue » ? On verra dans les jours qui viennent, toujours est-il que sur BFM TV j’ai pu entendre cette présentation des « causes »:

Les heurts ont débuté après l’arrestation d’une mère de famille

Heurts ? Violences unilatérales plutôt, puisque les hordes sauvages s’en prennent à tout sans discrimination (ah pour ça on peut leur faire confiance). Mais ce n’est pas tout: la mère de famille a résisté lors de l’arrestation de son propre rejeton, un de ces jeunes placide, calme, appliqué à l’école. Un modèle qui tabassait en compagnie de 4 autres « jeunes » du même type un chauffeur de bus à la gare routière de Montfermeil quand le maire de la ville (quel courage!) a mis fin à l’agression.
Hé oui, maintenant les parents de racailles protestent contre les arrestations « racistes » de leurs enfants. Car bien sûr le chauffeur de bus devait lui-même être un affreux raciste, le maire aussi, la police n’en parlons pas…
Bref, rien de bien neuf en France: ils ont toutes les excuses pour recommencer. Dès lors les politiciens voleront à leur secours comme en novembre leur tricotant les mêmes solutions: emplois réservés, subventions aux « grands frères » (sur RMC hier j’en écoutais un dire que la police était raciste, que c’était des jeunes bien, que c’était la faute aux méchants Blancs…). On est donc bon pour un 2nd tour de « violences urbaines » bien plus grave que le premier dans un futur assez proche. Peut-être pas cette fois, mais ça viendra.

La stupidité tue

Elle a fait deux morts et un blessé grave, juste au moment où je m’envolais vers mon pays, the United States of America. C’était la nuit du 27 au 28 octobre, et cet incident a donné prétexte aux « émeutes de Novembre ».
Aujourd’hui les parents des brûlés vifs après s’être enfermés dans un transformateur EDF s’apprêtent à porter plainte contre l’Etat: les parents ont envoyé un courrier à Nicolas Sarkozy, lui demandant de reconnaître la « faute » des policiers ce soir-là, accompagné d’un ultimatum de deux mois. D’après eux, les policiers auraient « employé des moyens disproportionnés pour poursuivre les jeunes » (terme signifiant « racailles », dotées d’un fort instinct grégaire, d’une tendance affligeante à adopter une démarche simiesque, et d’un comportement simiesque (façon chimpanzé, pas bonobo).

Puisqu’on entre sur le terrain judiciaire, ces parents devraient être attaqués pour négligence coupable, pour non assistance à enfant en danger, pour défaut d’éducation, ou peut-être simplement pour avoir enfanté deux crétins dignes des Darwin Awards: en effet, que faisaient deux ados dehors, la nuit, en plein hiver ? Ils ont le droit de se balader ainsi à toute heure dans les rues ? Pourquoi fuyaient-ils la police ? Pourquoi courir un risque mortel pour se cacher de la police ? Pourquoi défoncer une porte, à moins de croire que les transfos EDF sont ouverts à tous vents ? (Sauf s’ils avaient déjà une clé, mais pourquoi/comment l’auraient-ils obtenue ??) N’ont-ils jamais vu un transformateur EDF de jour, avec le pictogramme d’un homme transpercé par un éclair électrique ?

danger

Bref avant même d’examiner les torts éventuels de la police, les parents devraient avoir la décence de regarder leur propre échec en face.

Les victimes connaissent la sentence

Encore une fois un récidiviste tue:

Le drame s’est déroulé peu avant 8 heures, en plein centre-ville de Tarare, dans le Rhône, quand une patrouille de deux gendarmes a vu l’agresseur, âgé de 40 ans, avec un couteau à la main et sa victime gisant morte à ses pieds. Cette dernière, un homme âgé de 67 ans et « ayant reçu plusieurs coups de couteau » selon M. Battut, accompagnait à l’école son fils de 6 ans.[…]

« C’était un homme [le tueur] au passé psychiatrique lourd qui était suivi par un médecin depuis son installation à Tarare en 2000″, a indiqué le procureur de Villefranche-sur-Saône, Francis Battut. « Il avait tué deux personnes en région parisienne dans les années 1990-1992 mais déclaré irresponsable en raison de graves troubles psychologiques », a ajouté le magistrat.

Source: tf1.fr.

Spectateur assidu de « Faites entrer l’accusé« , je fais le parallèle avec les affaires Dutroux (condamné pour viol et rapt en 89 à 10 ans, libéré 6 ans plus tard, on connait le reste), Bodein (condamné pour braquages, viol, tentative de meurtre à 18 ans, libéré en « conditionnelle » 13 ans plus tard, il tue par 3 fois à sa sortie), Jourdain (deux frères quasi-débiles au sens clinique, l’un d’eux condamné à 10 en 89 pour viol, en fait 7, l’autre est condamné à 10 en 80, puis à 15 en 89 pour meurtre, et sort au bout de 6 ans!)… Il y en a certainement d’autres, beaucoup d’autres, comme celle de jeudi, moins médiatisées, parce que le crime est « banal », la victime aussi, pas de quoi faire une bonne émission (et je répète que celles de France 2 sont d’un niveau exceptionnel, je ne remets pas en cause leur travail).

Pourquoi ces gens dangereux, criminels avérés, peuvent recommencer ? Parce que, comme le dit un juge: « toutes les peines ont une fin », oubliant au passage l’évidence, à savoir que la peine de mort met un terme définitif au parcours d’un criminel. Mais c’est un autre débat, et il y d’autres problèmes: les peines ont souvent des fins précoces: liberté conditionnelle, bonne conduite, réductions automatiques… Et il n’y a pas de véritable perpétuité: il y a des « peines de sûreté », pendant lesquelles un criminel ne peut pas être libéré, et c’est l’aveu que même les peines de perpétuité ont une fin. La fin peut arriver quand la « peine de sûreté » est accomplie. Une décision du juge d’application des peines, et hop, dehors.
Mais tout cela, ce sont des explications « techniques »: les remises de peine, la liberté conditionnelle, le fait que les peines soient « finies »… derrière ces mécanismes, il y a une idée: la rédemption. Les criminels doivent faire acte de contrition, regretter, changer. Il y a aussi la volonté d’appliquer une justice et pas une vengeance: en France on ne condamne pas à mort, donc les peines ont un terme, les criminels ressortent, ils ne doivent pas mourir en prison.

Quelle naïveté. Le Mal absolu existe. Le nier, au niveau législatif, c’est laisser sortir des criminels irrécupérables. Le nier, au niveau diplomatique ou militaire, est bien pire. Et quand en plus les criminels (récidivistes) nous livrent leurs plans à l’avance, ceux qui refusent de faire le nécessaire se font complices.