Monthly Archives: avril 2006 - Page 2

Victimes

Une « envoyée spéciale » du Monde nous livre sa vision de Gaza: « Vivre » à Gaza lorsque tombent 300 obus israéliens par jour.

« Soudain, les bombardements israéliens ont repris, raconte Safeya, la mère. Les déflagrations se rapprochaient de chez nous. J’ai réuni mes enfants autour de moi et je leur ai interdit de sortir. Après quelques secondes, j’ai ressenti une violente douleur dans le dos et un coup sur la tête, comme si l’on m’assommait. J’ai vu une boule de feu et j’ai perdu connaissance ». A son réveil, ce mardi matin 11 avril, à l’hôpital, Safeya a appris que Hadil était morte et que neuf autres de ses onze enfants avaient été blessés, dont trois sérieusement.

Une mort tragique qui hélas ne servira à rien: les journalistes mêlent dans leurs décomptes macabres les terroristes et les innocents. Dans un autre article on peut ainsi lire:

Ces morts portent à 5 015 le nombre des personnes tuées depuis le déclenchement de l’Intifada, en septembre 2000. Environ 4 000 sont des Palestiniens.

« Ces morts » sont en fait 6 terroristes du Hamas. Et ils comptent autant que la pauvre Hadil: ils ont la même importance, ils deviennent « victimes » aussi, alors que les innocents ne prendraient pas d’obus sur la tête sans eux. Notez aussi le rappel du nombre de morts palestiniens: il faut absolument montrer qu’il y a disproportion, qu’Israël n’a presque pas subi de dégâts, bref que seuls les Palestiniens souffrent réellement.

Retour à l’article:

Depuis plus d’un mois que les canons israéliens pilonnent la région pour prévenir les tirs de roquettes artisanales par les groupes armés, les habitants ont appris à dompter leur peur.

« Groupes armés » = terroristes palestiniens visant délibérément les civils israëliens. Pourquoi ce langage obscur ? Il faut dire les choses telles qu’elles sont, sinon ce n’est plus de l’information, c’est un « publi-reportage » ou de « l’info-merciale » pour les Palestiniens!

En général, les obus s’écrasaient dans les champs environnants, abandonnés depuis leur destruction par les bulldozers israéliens. Ou ils explosaient sur les ruines des anciennes colonies.

Des champs détruits par les bulldozers! Des maisons, oui, mais pas des champs! Décidément on en est pas à une absurdité près… et ça continue:

Ces sites sont utilisés par les militants palestiniens pour la mise à feu de leurs roquettes Qassam, des engins de fortune qui atteignent parfois la zone industrielle d’Ashkelon, mais plus généralement la ville de Sdérot, toute proche. Dans la majorité des cas, ces charges tombent dans l’eau ou en rase campagne, sans faire de dégât. Des habitants de Sdérot ont toutefois été tués.

Ah, voilà la raison pour laquelle l’armée israëlienne bombarde: parce que les terroristes utilisent ces terrains pour lancer leurs roquettes. L’envoyé spéciale du Monde a beau minimiser la qualité des roquettes (« engins de fortune« ), il est bien obligé de reconnaître que quand ces roquettes tombent au mauvais endroit, elles tuent. Et si les militaires israëliens ne répondaient pas aux attaques, les terroristes palestiniens auraient tout loisir pour recommencer.

Les tirs de barrage de l’artillerie israélienne avaient-ils obligé, ce jour-là, les combattants palestiniens à se retrancher dans les zones habitées de Beit Lahiya ? C’est ce qu’affirme l’armée israélienne, qui a présenté ses excuses pour la mort de Hadil.

Les tirs israëliens ont obligé les « combattants » (comprendre: terroristes) à se réfugier chez de simples civils ? Ou plutôt dans la grande tradition chevaleresque du guerrier arabe celui-ci cherche un bouclier humain, qui en cas de « dommage collatéral » apportera un peu d’eau à son moulin, grâce aux médias complaisants ?
Si la pauvre Hadil est morte, c’est donc bien la faute des terroristes qui non seulement tirent leurs roquettes près des maisons, mais en plus s’y réfugient quand ils sont pris pour cible. Ils n’ont décidément aucune honte…
Notez enfin que l’armée israëlienne présente ses excuses: son but n’est pas de tuer des civils, mais des terroristes. Le but des terroristes palestiniens est de tuer du Juif.

Dans les gravats de sa maisonnette, où il fume cigarette sur cigarette, Mohammed réfute cette explication. « C’est un prétexte qu’ils donnent dès que des enfants sont touchés. Il n’y avait pas de militants par chez nous. On ne les aurait pas laissé faire de toute façon. »

L’armée israëlienne a-t-elle commis une erreur: c’est bien possible.

[…]
Assis sur la même couverture, Mounir, 9 ans, une compresse sur l’oeil, avale des biscuits, l’air absent. « Il est dans la même école que Hadil, explique Haïfa, la directrice. Ses camarades sont tous choqués. Comment enseigner la paix à des enfants dans des conditions pareilles ? »

Comment enseigner la paix ? En disant haut et fort que les Juifs ne sont pas des bêtes assoifées de sang, qu’ils ne tuent pas pour le plaisir mais pour se défendre, qu’ils ont le droit de vivre en Israël, avec les mêmes droits que les autres, etc… Toutes choses qui vont d’elles-mêmes dans les écoles en Israël. Pas à Gaza.

Une voix s’élève parmi les femmes. Aziza, professeur d’arabe, interpelle le « journaliste français ». « Pourquoi votre gouvernement a-t-il arrêté son aide au peuple palestinien ?, s’exclame-t-elle. Qu’avons-nous fait pour mériter d’être punis ? Les occidentaux ne veulent pas nous soutenir, en plus ils font pression sur le monde arabe pour qu’il cesse de nous envoyer de l’argent. Le jour où nous avons mis en application la démocratie que vous nous avez demandée, nous sommes devenus un ennemi. C’est une erreur qui va engendrer de la haine entre les peuples ».

Qu’avez-vous fait ? Elu le Hamas, qui prône ni plus ni moins que la destruction totale d’Israël, promet la dhimmitude aux chrétiens, la sharia pour les autres. Effectivement, vous n’êtes pas prêts pour la démocratie, et vous n’avez aucun droit à aucune aide. Démerdez-vous, trouvez la réponse dans le Coran, faites jouer la « solidarité » musulmane. Décidément ils n’apprennent rien: ils ne comprennent toujours pas que leur obsession de tuer du Juif n’est pas très politiquement correcte…

Mais ce n’est pas grave: il y a les médias occidentaux pour arrondir les angles. Ce sont des victimes, ils ont tous les droits.

Les loups

Un matin comme un autre dans les rues de Gaza. Le premier ministre, Ismaïl Haniyeh, roule vers son bureau, accompagné de ses gardes du corps privés. Soudain la voiture pile. Un barrage de la sécurité préventive, établi à proximité du siège de cette unité qui fut à la pointe de la lutte contre le Hamas dans les années 1990, bloque la route. Les policiers en faction, qui dépendent en théorie du ministre de l’intérieur, refusent de laisser passer le chef du gouvernement palestinien. Alors que ses gros bras font mine d’intervenir, M. Haniyeh, impassible, leur intime de ne pas bouger puis ordonne à son chauffeur de faire demi-tour.

Provocation du service de sécurité le plus « politique » du régime palestinien, parrainé par Mohammed Dahlan, l’ancien ministre des affaires civiles ; profil bas du Hamas, qui préfère éviter l’affrontement : cet épisode en dit long sur la rivalité sourde qui existe dans les coulisses de l’Autorité palestinienne en prélude à une cohabitation contre nature et potentiellement explosive. Interrogé sur l’incident, le porte-parole du gouvernement, Ghazi Hamed réplique par un « No comment » sonore, avant de maugréer en arabe quelques mots beaucoup plus éloquents à l’endroit des caïds de la sécurité préventive.

Dans la panique qui avait suivi la déroute de son parti, le Fatah, aux élections législatives de fin janvier, M. Abbas avait publié plusieurs décrets transférant sous son contrôle des pans entiers du régime, comme la télévision et la radio, et plaçant certains de ses fidèles à des postes-clés. Les députés islamistes ont entrepris de casser toutes ces décisions avalisées par la majorité sortante durant la phase de transition. Mais le jeu d’échecs entre les deux têtes du régime continue, alimenté par les carences de la Constitution et les pressions des chancelleries occidentales, réticentes à traiter avec le vainqueur des élections tant qu’il ne reconnaît pas Israël.

Début avril, M. Abbas a placé sous sa coupe le Fonds d’investissement palestinien, un portefeuille de participations évalué à 750 millions d’euros et jusqu’alors tributaire du ministère des finances. Idem pour le terminal de Rafah, à la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza, où la garde présidentielle a remplacé la police.

Le noyautage des places fortes du régime par le Fatah exaspère la direction du Hamas. « Le gouvernement n’accepte pas la création d’organes parallèles qui risquent de le déposséder de son autorité », a déclaré Ismaïl Haniyeh. L’impression de mise sous tutelle est d’autant plus vive que, dans la totalité des ministères désormais dirigés par un membre ou un sympathisant du Hamas, le personnel est acquis au Fatah et que, faute de budget, le parti au pouvoir n’a pas la possibilité d’y placer ses hommes. M. Abbas s’efforce de tempérer la frustration de son partenaire en affichant une solidarité sans faille devant la communauté internationale, notamment sur le sujet épineux de l’aide.

Mais dans son entourage, on parie déjà sur un échec du Hamas et pousse en ce sens. « Le Hamas n’arrivera pas à rétablir l’ordre et à assurer le financement du régime », dit un haut responsable du Fatah. Illustrant ces propos, un groupe armé des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, mouvement issu du Fatah, a occupé brièvement, jeudi 13 avril, le siège du gouvernement pour réclamer des aides sociales sous la menace de ses armes. « D’ici quelques mois, prédit le haut responsable du Fatah, le président pourra choisir de nommer un nouveau premier ministre. Si les députés Hamas refusent de lui voter la confiance, Abbas aura la possibilité d’appeler à de nouvelles élections. Comment réagira le Hamas ? Nous sommes prêts à toute éventualité. »

Ces prétentions de la part d’un cadre d’un parti repoussé par les électeurs il y a moins de trois mois, font rugir Raji Sourani, militant des droits de l’homme et fin connaisseur de la politique palestinienne. « A part la bande à Dahlan, le Fatah est en miettes. Il est éclaté en une multitude de cellules qui ne représentent que leur intérêt propre. Le Hamas, lui, est puissant et prudent. Il sait éviter les embardées. Il a les moyens de clouer le bec du Fatah pour les cinq prochaines années. » –

(source: Le Monde)

Les loups se disputent les miettes, puisque la manne n’arrive plus, et bien évidemment les promesses de dons des pays arabes se révèlent complètement vides. Il arrivera forcément un moment où ils en viendront aux armes, entre eux.

Reliez les points

« Like it or not, » said Ahmadinejad, « the Zionist regime is heading toward annihiliation. The Zionist regime is a rotten, dried tree that will be eliminated by one storm, » he said.

The land of Palestine, he said, « will be freed soon. »

He did not say how this would be achieved, but insisted to the audience of at least 900 people: « Believe that Palestine will be freed soon. »

(source: Jerusalem Post)
Notez que si TF1 prend la peine d’en faire un article, Le Monde n’y consacre pas une ligne.

Maintenant la deuxième information:

Iranian President Mahmoud Ahmadinejad confirmed Tuesday that his country has successfully produced low-grade enriched uranium at a level sufficient to power nuclear plants.

(source: CNN, car je n’ai pas pu trouver un lien sur un journal français…)
Il faut bien comprendre que le degré d’enrichissement de l’uranium est à la volonté de celui qui l’entreprend: c’est une question d’équipement, et l’Iran a toute la technologie et l’argent nécessaire pour enrichir l’uranium de manière à faire une bombe.

Maintenant, dites-moi comment Ahmadinejad propose de « libérer la Palestine » ?

Le front

Le 7 février 2005, Ayhan Sürükü, alors âgé de 18 ans, abat Hatun, 23 ans, sa sœur, de trois balles dans la tête car elle refusait de se soumettre à l’autorité familiale. Ayant pris la nationalité allemande, elle ne portait plus le voile, avait choisi d’élever seule l’enfant qu’elle avait eu en 1999 d’un mariage forcé, arrangé avec un cousin vivant en Turquie. Elle avait abandonné son mari pour vivre seule à Berlin, et avait des aventures passagères.
[…]
Mais pour le député européen d’origine turque, Cem Oezdemir, le double acquittement est « un mauvais signal ». Selon lui, ces « appels au meurtre sont décidés par le clan familial et le plus jeune fils est alors réquisitionné (pour le commettre) car sa peine sera ainsi plus clémente »

(source:tf1.fr)

Pendant ce temps, un autre procès, celui d’un Français:

Zacarias Moussaoui a également indiqué qu’il aurait souhaité que les attentats du 11 septembre se poursuivent « le 12, le 13, le 14 (…) septembre ». « Tout ce que je pourrai faire pour vous faire du mal, je le ferai. Je n’ai pas de remords pour la justice « , a lancé le Français en regardant droit dans les yeux le procureur Robert Spencer. Lorsque celui-ci a souligné qu’il avait notamment souri en assistant cette semaine aux scènes de destruction et de mort au Pentagone, l’un des sites visés par les attaques, il a répondu : « J’aurais même ri si je n’avais pas su que cela m’aurait valu une expulsion de la salle d’audience ».

Zacarias Moussaoui a aussi qualifié les Etats-Unis de « tête du serpent » qu’il faut « détruire d’abord », en justifiant les attaques. « Vous (les Américains) êtes pour moi la tête du serpent. Si nous voulons détruire l’Etat juif de Palestine nous devons vous détruire d’abord ». Interrogé par son avocat Gerald Zerkin s’il éprouvait des regrets pour les familles des victimes, Moussaoui a répondu : « non, jamais ». Pour deux raisons. La première : je trouve dégoûtant que des gens viennent ici exposer leur douleur dans le but d’obtenir la mort de quelqu’un. La seconde : nous l’avons fait pour cela : nous voulons infliger la souffrance. Je souhaite qu’il y ait encore plus de souffrance ».

Un Français parmi d’autres, produit de l’Education Nationale, raffiné à l’islamisme londonien. Il a la haine du kafir, de l’infidèle. Il veut les tuer et se réjouit de les voir souffrir.

On pourrait multiplier les exemples à l’infini, car malheureusement le front n’a pas de limites géographiques: il y a un continuum idéologique entre Moussaoui et ce « crime d’honneur ».

Hissez les couleurs!

Le drapeau français:

drapeau fr

Chirac avait enterré le CPE, mais les manifestations ont continué. Et Villepin a donc enterré son CPE. Il reste Premier Ministre et avec tout le panache qu’on lui connait, nous annonce qu’il ne nous infligera pas sa candidature aux présidentielles.

And next

Et ensuite, l’Iran ? Métro pose la question à ses lecteurs et publie trois réponses:
Les Etats-Unis devraient-ils attaquer l’Iran ?

Hervé, 50 ans: « Non vu ce qu’ils ont fait en Irak, ce serait encore pire en Iran. En Irak, c’était une dictature, là en Iran, il y a une légitimité du pouvoir pour la population. Même si ce n’est pas une démocratie comme en Europe, leur président a été élu démocratiquement. »

C’est maintenant l’opinion unique: l’Iraq est un enfer, tout va mal, l’économie, la situation politique, sécuritaire… Peu importe la croissance, peu importe les élections, peu importe le fait que les terroristes sont maintenant décimés (même si les attentats continuent, ils ne menacent pas le gouvernement).
Concernant l’Iran, ce pays est aussi démocratique que l’étaient les « démocraties populaires ». Les taux de participation sont ridiculement bas, les émeutes férocement réprimées, l’économie tenue par les mollahs etc…

Sylvain, 20 ans: « Ils n’attaqueront pas. Les dirigeants iraniens attendront le dernier moment pour dire s’ils acceptent ou non que le délégation vienne vérifier et l’ONU leur déconseillera d’y aller. De toute façon, ça ne nous concerne pas, il n’y aura pas de répercussions pour les pays qui seront contre »

Et au final l’Iran aura la bombe, qu’on soit « pour » ou « contre » une hypothétique intervention US. Ca ne nous concerne pas, tout au plus quelques Juifs égarés au Moyen-Orient seront incinérés…

Melissa, 33 ans: « Il ne faut pas, je suis contre les guerres, ça ne résout pas les problèmes. Il vaut mieux discuter avant de taper et tuer des gens, même si on n’arrive pas à discuter, ce n’est pas une solution. Une guerre ne règle jamais rien »

Le mantra a été bien appris, et même étendu: quand discuter ne sert à rien, il faut continuer à parler dans le vide, tout seul. Et la guerre, c’est mal, vous avez bien compris ? Même s’il s’agit d’empêcher un maniaque d’acquérir l’arme nucléaire.

Allez, vite, hisser le drapeau blanc. De toute façon, ça ne nous concerne pas: les Américains viendront nous sauver. Peut-être.

Comme prévu

Le Monde parle d’Israël et du Hamasland, voici les titres:

Israël déterminé à poursuivre les frappes contre Gaza
Le gouvernement israélien a annoncé dimanche sa détermination à poursuivre les raids pour stopper les tirs de roquettes venant de Gaza, en dépit du risque d’escalade après la mort de quinze Palestiniens depuis vendredi .
Les faits: La branche armée du Hamas jure vengeance
Compte rendu: Le Hamas aurait proposé une trêve à Israël

Comme prévu, le Hamas continue sa politique d’agression systématique envers Israël, et l’armée israëlienne riposte, heureusement. Bien évidemment les médias (ici, Le Monde) présente cette riposte comme une grave erreur, et le Hamas donne des leurres en parlant de « trêve », illusoire bien entendu. Jusque là, tout va bien. Maintenant le futur d’Israël se joue entre Téhéran et Washington.

Plutôt Ben Laden que Le Pen

Après les caricatures du Jyllands Posten, voici la suite de l’affaire (source: tf1.fr) des caricatures de Belleville. Tout a commencé avec une exposition blasphématoire contre toutes les religions, que bien évidemment des représentants d’une certaine religion n’ont pas trouvé à leur goût. Ils ont donc émis diverses menaces, alors que les plus excités avaient déjà envie d’action et s’équipaient en conséquence (barres de fer, bâtons…), passant même brièvement à l’action, avant d’être expulsés du bar manu-militari.
En règle générale, les bobos ne comprennent pas l’idée du Mal, de la violence, de la haine pure, ou disons qu’ils cantonnent cette idée au « beauf franchouillard bien de chez nous et électeur de Le Pen » façon Dupont Lajoie. Du coup, face à des jeunes pleins de vie, au teint si exotique, au langage si chaleureux, ils sont dans l’incapacité d’appréhender la situation et de réagir en conséquence. Ils ont donc proposé à la racaille un « dialogue » (chose qui est impossible avec des décérébrés frontistes avinés, tout le monde le sait):

Jusqu’où peut aller la liberté d’expression ? Mardi soir, un débat entre des jeunes du 20e arrondissement de Paris et des dessinateurs de Charlie Hebdo au sujet d’une exposition de caricatures sur les religions a donné lieu à de vifs échanges.

Les « jeunes », espèce nouvelle en France: on en voit partout des « jeunes ». Ils sont dans la rue contre le CPE, à Belleville contre les caricatures, dans les banlieues pour brûler des voitures, à l’étranger pour fuire la France, dans les facs et à l’ANPE, cadres et précaires… les jeunes sont tout à la fois, car il n’y a pas de « jeunesse ». La jeunesse est un état, pas une communauté. Aussi c’est bien pratique pour un journaliste de parler de « jeunes », car cela évite de dire de qui on parle réellement. Bien sûr, le mensonge est transparent: on sait que les branleurs anti-CPE sont inscrits en universités publiques (et quasi-« gratuites »), immenses usines à chômeurs, aux diplômes dévalorisés, ou des lycéens, qui ont du temps à perdre avant de passer un pseudo-examen (le bac), etc… On sait aussi que les « jeunes » des « cités » sont des racailles le plus souvent issues de l’immigration. Personne n’est dupe.
Et ce n’est pas parce que TF1 oublie de préciser que les « jeunes » sont musulmans que l’on ira s’imaginer le contraire.

Bien entendu, puisque l’idée que d’autres que des méchants Blancs puissent suinter de haine lui échappe, ce pauvre dessinateur ne comprend pas ce qui lui arrive. Il choisit donc de capituler:

« J’ai du mal à voir l’issue de tout ce merdier, reconnaît dubitatif Luz, dessinateur au journal satirique Charlie Hebdo. Mais la terreur fonctionne puisque l’on ne fera pas circuler cette expo ».

Aurait-il fait la même chose face à des militants du Front National ? Que nenni, il aurait appelé au Grand Rassemblement Citoyen Contre le Racisme et l’Intolérance (pour cela il faut prendre un mégaphone et crier « No pasaran! »). Il aurait eu droit à la couverture de Libération, du Nouvel Obs, au JT de France 2, à des passages sur Europe 1, une tribune libre dans Le Monde, et à des volontaires pour protéger son expo contre les fascistes. Mais là, parce que les agresseurs sont des « jeunes » il ne faut pas en parler (dixit Liliane, attachée de presse):

« On n’ose pas trop parler de ce qui s’est passé parce que l’on ne veut pas de récupération par l’extrême droite. Et en même temps, peut-on taire ce genre d’acte? »

La réponse est oui, puisqu’ils n’ont pas rameuté leurs copains journalistes contre l’obscurantisme religieux! Plutôt Ben Laden que Le Pen!
Du coup, ils hissent le drapeau blanc: leur exposition ne fera pas le tour de France. Il n’y aura pas de nouvelle affaire des caricatures. La terreur, ça marche. Et ça continuera si vous ne vous rebellez pas, si vous ne mettez pas l’affaire sur la place publique, si vous ne dénoncez pas ces totalitaires en jogging-casquette-basket.

Pourtant ils savent très bien à qui ils ont à faire:

« J’espère qu’on va pas se faire attaquer par des bouddhistes ce soir ! « , lance en plaisantant Martin, un de ses confrères.

Hahaha, c’est drôle n’est-ce pas ? Mais bien sûr, ce sont des fidèles de la religion de paix et d’amour qui protestent:

Depuis 19h30, le bar est bondé. Les gérants, Mareka, Marianne et Zayed, ont décidé d’organiser une rencontre entre les habitants du quartier et les dessinateurs. Car, depuis 15 jours, des jeunes du coin, pour la plupart musulmans, multiplient les menaces (lire Une expo de caricatures religieuses vandalisée à Paris). Lundi soir, un pavé a même atterri dans l’une des vitrines.

Les dessinateurs, fidèles à la gauche, nient la dimension religieuse:

Les dessinateurs sont les premiers à prendre la parole. Pour Charb, les « gamins » qui ont menacé de brûler le bar si les dessins ne sont pas décrochés des murs « ont pris le prétexte de l’Islam pour rouler des mécaniques dans le quartier « . Il rappelle au passage que, suite à l’affaire des caricatures suédoises, « deux députés UMP essaient de réinstaurer le blasphème comme un délit « . En aparté, Siné, dessinateur athée, partage son avis : « Je viens par solidarité mais je suis sûr que la religion n’a rien à faire là-dedans. Ce sont juste des imbéciles incapables de comprendre les dessins d’humour ».

Bien sûr, la religion n’a rien à voir là-dedans, c’est une évidence. Pas plus que lorsque les filles sont tabassées ou violées parce qu’elles ne portent pas le voile, ou tuées brûlées vives parce qu’elles refusent les avances d’un caïd local. Ca n’a rien à voir avec la religion tout ça. Du tout.

Quelques minutes plus tard, les intéressés font justement leur entrée dans le bar, capuche ou casquette vissée sur la tête. L’un d’entre eux, Fabien, prend la parole. « Vous avez mis des dessins qui choquent certaines personnes (…). Moi je suis athée et ils m’ont choqué. Un père de famille qui passe avec ses enfants est obligé de les regarder (…). Vous faites de la dictature car vous imposez aux gens de voir des trucs qu’ils ne veulent pas voir ! ». Cris de protestation dans le bar enfumé.

Fabien, athée, et bon dhimmi. Combien de Mohammed, Abdel, ou Hakim dans le bar ? Concernant les dessins, sont-ils choquants ? De toutes les recherches que j’ai pu faire sur le Net, le dessin « choquant » montre des jambes poilues sous une burqa avec cette explication: « je mets le voile pour cacher mes poils ». Quel choc terrible pour ce père de famille! Et que dit-il lorsqu’il croise l’une des innombrables pubs pour Aubade et autres marques de lingerie ? Il regarde la télé ce brave homme de temps à autre ? Il doit être choqué en permanence! Quelle terrible dictature!

Un dessinateur l’interpelle :
– « nous, on s’exprime par le dessin et l’écrit, pourquoi tu ne le fais pas ?  »
– « Imagine si je dessine un flic avec un pétard dans le cul et que je le porte sur un tee-shirt, les flics vont me massacrer et personne ne se battra pour moi’, rétorque Fabien.

La question est stupide: ces gens s’expriment par la violence car ils n’ont pas d’autre langage. Dès lors, même quand on leur propose d’utiliser un autre moyen, il sert juste de support à un message violent. Pas humoristique, sarcastique, mais violent.

« La meilleure solution, c’est de retirer les dessins ! » hurle-t-il alors, mâchoire crispée, poings serrés.

Très zen:

Le ton monte encore d’un cran:
–  » Tout ça c’est pas à cause de l’Islam mais parce que ça dérange vos trafics de drogue « ,
– « on n’est pas des drogués « ,
–  » respectez les athées « ,
–  » voyous « ,
–  » vire tes dessins »,
–  » t’as besoin d’une bonne psychothérapie « ,
– « écoutez-vous! ».

Le cri de « respectez les athées » fais doucement rigoler quand il s’agit d’un débat sur des caricatures visant les religions…
Et ça continue, le sujet s’élargissant:

« Bonjour je m’appelle Estelle, entend-on soudain au micro. Il y a deux ans, j’ai ouvert un atelier de chapeau, à côté, rue Clamart « . La douceur de la voix tranche, le silence se fait.  » Le premier mois, j’ai été agressée quatre fois par des jeunes du quartier. J’ai fini par aller voir les flics qui m’ont conseillé de déménager ou de prendre un chien »

Sacrée Estelle. Elle a oublié de mettre sa burqa, et elle s’étonne de se faire emmerder.

« Bouge, le 20e il est grand ! », lui jette un jeune black, tête planquée sous sa capuche.

Réponse logique, dans la droite ligne du « ici c’est chez nous » (donc vous vivez selon nos règles), que l’on peut lire dans l’autre article de tf1.fr sur le sujet. Les dhimmis doivent faire profil bas, payer l’impôt téléphonique (c’est-à-dire donner un téléphone portable de temps à autre), et les femmes doivent porter le voile. Simple non ?

Heureusement les voix de la raison reprennent le dessus:

Quelques professeurs et éducateurs du quartier sont là aussi. « Ils n’auraient pas du faire une expo pareille ici, lâche à mi-voix une enseignante parmi la nuée de journalistes qui prennent des notes. Il faut savoir tenir compte d’un contexte. Il aurait fallu leur expliquer la démarche avant, pas après ». « Il y a trop de passion, ça ne sert à rien, il faut arrêter maintenant ou ca va dégénérer », confie un éducateur.

Le contexte: dans Paris occupé, les islamistes endoctrinent les « jeunes ». Les socialistes en rajoutent une couche, leur expliquent qu’ils sont victimes éternelles du racisme des Blancs (sauf de la part des socialistes, qui sont les gentils Blancs). En gros le contexte c’est celui du racisme anti-Blancs, de l’islamisme rampant, de la victoire de la violence sur la pensée, de la soumission pour les infidèles…

Peu après 22 heures, Mareka, debout sur une table, clôture le débat. Sans incident. « On n’est toujours pas d’accord, constate-t-elle. Mais on est satisfait de la mobilisation des gens, des acteurs sociaux et des jeunes qui, cette fois, sont venus s’exprimer avec des mots ». Pas d’accord, donc.

Constat d’échec: « on est pas d’accord ». Comment être d’accord avec des gens qui n’ont de respect que pour la force brute ? Ce n’est pas sur le plan intellectuel que le problème peut se résoudre. J’admire la bobo: « on est satisfait de la mobilisation ». Quelle blague. Quand ils reviendront les « jeunes », vont-il s’exprimer avec des mots ?

Mais le constat d’un profond et alarmant fossé entre ces jeunes et leurs aînés. Et une question, encore sans réponse : comment faire pour que le bar continue d’exister après cette affaire là ?

Si ce bar ferme, ce sera une victoire de plus pour les islamistes et les caïds des cités. Et la pauvre Estelle, que va-t-elle devenir ? Une statistique à la rubrique « viol avec violence » ? Et ces dessins, vont-ils être jamais publiés ailleurs ?
Les bobos aussi devront choisir, dhimmitude ou combat.