Mais si vous faites un sondage en Israël du genre doit-on exterminer les Arabes ? vous obtiendrez au mieux un haussement d’épaules, au pire vous tomberez sur l’un des nombreux Arabes Israëliens et là…
Et si maintenant vous faites le même sondage à Gaza ? On peut commencer par des questions plus simples, comme: soutenez-vous le tir de roquettes vers Israël ? (via Little Green Footballs). Ils répondent quoi à votre avis ? Ils répondent massivement oui, bien sûr.
Monthly Archives: juillet 2006 - Page 2
Les Israëliens sont méchants
Les méchants, c’est Israël
Le Monde ne dévie pas de sa ligne éditoriale, résumée dans le titre de ce billet: « les méchants, c’est Israël »:
Officiellement, l’opération « Pluie d’été » de l’armée israélienne a deux objectifs : la libération du caporal Gilad Shalit, capturé lors de l’attaque d’un poste de contrôle devant la bande de Gaza et devenu otage de groupes armés palestiniens ; la fin des tirs de mortier depuis Gaza contre des villes israéliennes limitrophes.
Ah oui, c’est vrai, les Israëliens sont des menteurs. L’objectif n’est pas de faire cesser l’agression permanente des terroristes contre le territoire d’Israël (celui de 1948!) et au passage de libérer le soldat blessé et kidnappé en territoire israëlien (encore une fois, dans les frontières de 1948). L’objectif est autre, et Le Monde le sait.
Qui pourrait croire que les intentions israëliennes sont simplement de vivre en paix à côté de ses voisins ?
Pour y parvenir, l’armée a mis en oeuvre des moyens inégalés depuis les attaques aériennes sur Gaza en 2003-2004 : bombardement de centrales électriques, de réseaux d’adduction d’eau, de bâtiments publics, de routes, de champs et de vergers, tentatives d’assassinat de dirigeants du Mouvement islamique Hamas, capture d’une soixantaine de ministres et d’élus de ce parti, qui dirige l’Autorité palestinienne depuis janvier.
Note au Monde: on assassine pas des terroristes, on les exécute. Que la sentence ait été rendue par un juge importe peu: un criminel ayant tué peut être tiré à vue s’il n’y a aucune chance de rédemption. Et le Hamas est très clair: Israël ne doit pas exister, et les Juifs non plus. Le Hamas est un parti génocidaire. Toute personne se réclamant du Hamas est donc une cible légitime.
D’autre part, si les Palestiniens ont choisi d’élire le Hamas, c’est qu’ils ont eux-mêmes fait le choix de leur destin. Ils veulent la guerre avec Israël, et maintenant ils l’ont. La guerre doit-elle être indolore pour ceux qui la choisissent ?
ur les quarante morts palestiniens des derniers jours, selon l’ONG israélienne Betselem, les deux tiers étaient des civils, dont plusieurs enfants. Les observateurs relèvent que l’armée pratique aussi, notamment, le passage nocturne à très basse altitude de chasseurs-bombardiers au-dessus des agglomérations. Le bruit du franchissement du mur du son détruit les vitres des maisons et terrorise les habitants. Diverses associations israéliennes de défense des droits de l’homme ont demandé à la Cour suprême d’agir pour que l’armée mette fin à des actes qui apparaissent, selon leurs termes, comme une « punition collective » d’un million et demi d’êtres humains, et pas seulement comme une « opération antiterroriste ».
Les deux tiers sont des civils ? Peut-être parce que:
Ou peut-être parce que les chiffres sont « palestiniens » et qu’ils racontent ce qu’ils veulent, sachant que les médiamenteurs vont les relayer sans remettre en cause les décomptes ?
Les ordres de l’état-major, avalisés par le gouvernement, posent deux types de problème. Le premier est moral et juridique. Israël enfreint le droit international sur l’occupation de territoires et le droit de la guerre, qui proscrivent les punitions collectives de populations. Le bombardement soutenu de bâtiments civils ne peut pas être une réponse à des tirs de mortiers artisanaux. L’indignation d’Israël devant la prise en otage d’un soldat est très légitime, mais elle le serait encore plus si l’Etat juif ne détenait pas un millier de Palestiniens capturés chez eux et emprisonnés, certains depuis des années, sans acte d’accusation ni jugement.
Problème moral et juridique ? Bombardements de bâtiments civils ? Comme les fameux terrains de foot, toujours utilisés pour entraîner les soldats ? Les « ministères », où on planifie les attentats ?
Les attaques contre les infrastructures de base (eau, électricité, ponts) ? Ca ne posait pas problème quand c’était contre la Serbie. Ca ne pose pas problème quand ce sont des terroristes qui se font sauter dans les discothèques, dans les bus. Pourquoi ça pose problème quand Israël fait savoir à ses voisins belliqueux que leurs voies sont mauvaises ? Qu’ils n’arriveront jamais à rien tant qu’ils persisteront dans l’agression ?
Quant aux « mortiers artisanaux », demandez aux habitants d’Ashkelon ce qu’ils en pensent. Combien de centaines de roquettes se sont abattues sur leur ville de puis qu’Israël a « libéré » Gaza ? Car ce ne sont pas des obus de mortier que tirent les palestiniens, mais des roquettes. Sont-elles encore « artisanales » quand ils en tirent 4, 5 voire 10 par jour ? J’ai plutôt l’impression d’une production en série. Et ils vont s’améliorer au cours du temps. Elles vont de plus en plus loin, peuvent porter des charges (explosives) de plus en plus lourdes. Et il y a déjà eu des morts, et il y en aura plus.
Enfin, concernant les prisonniers palestiniens, Israël enferme des terroristes quoi de plus normal ? Laisser un instant penser que les demandes du Hamas sont légitimes ou même basées sur une quelconque once de légalité est parfaitement absurde. Le Hamas cherche la destruction d’Israël. Il faut donc que tous les terroristes soient libérés pour qu’ils puissent recommencer.
L’action en cours est-elle « efficace » ? C’est la seconde question. Un dicton israélien dit : « Ce qui ne marche pas par la force marchera avec plus de force encore. » Le quotidien de référence Haaretz rétorquait, jeudi 6 juillet : « La puissance d’Israël tout comme sa capacité de dissuasion n’ont jamais été endommagés par la sous-utilisation de la force, mais par son suremploi. La détermination et la résistance palestinienne croissent toujours lorsque leur situation empire. »
Toujours le même discours: Israël ne doit pas se défendre, se défendre veut dire renforcer la détermination palestinienne alors que si Israël ne fait rien ils vont se calmer. Ah bon ? Pourtant les roquettes continuent de tomber, les Palestiniens ont élu le Hamas au gouvernement, ils continuent de parader à chaque attentat, ils continuent la propagande à la télé, ils continuent de vouloir la destruction d’Israël et la mort de tous les Juifs.
Croire, comme cela semble être le cas des dirigeants israéliens, qu’une fois brisée, la population palestinienne se détournera du Hamas, et que ce dernier pourra dès lors être lui-même éradiqué, est un leurre politique dévastateur, en premier lieu pour Israël.
On attend toujours un plan alternatif, puisque celui de Sharon, repris par Olmert, était de rendre beaucoup de territoires, de donner un Etat de fait aux Palestiniens, et d’avoir la paix. A peine Gaza rendue, les Palestiniens l’utilisent comme base terroriste.
Alors non, il ne faut pas être naïf: les Palestiniens sont des fous génocidaires, et contre des fous génocidaires il n’y a pas grand chose à faire, à part la guerre. Et si la population entière de Gaza doit vivre à l’âge de pierre pour qu’Israël ait la paix, alors c’est ce qu’Israël doit faire.
Tout est dans le titre
La riposte israëlienne après l’agression palestinienne au cours de laquelle 2 soldats israëliens ont trouvé la mort, et un troisième a été kidnappé est parfaitement justifiée. Ce n’est évidemment pas du coup du Monde:
Le cas de Gilad Shalit prétexte à l’offensive israélienne
1. « Le cas »
On parle d’un enlèvement d’un soldat blessé. Dans le cadre des Conventions de Genève, dans un conflit armé, les soldats en uniforme blessés doivent avoir droit à un traitement médical si nécessaire, aux visites de la Croix Rouge etc. En l’occurence ce n’est pas vraiment ce qui préoccupe les terroristes palestiniens: eux préfèrent marchander la vie d’un Juif contre la libération de terroristes actuellement en prison en Israël (pour avoir perpétré des attentats, en avoir préparé, etc.).
2. « prétexte »
Israël a donc parfaitement le droit de poursuivre les criminels, où qu’ils se trouvent, où qu’ils se cachent. Et comme le gouvernement du Hamasland protège les terroristes (ce gouvernement étant lui-même composé de terroristes), il est tout à fait normal d’arrêter ses membres ou de chercher à les éliminer, qu’ils aient été élus ou non (les Nazis aussi avaient été élus).
3. « offensive israëlienne »«
C’est oublier opportunément qui a agressé qui. Et hop, les palestiniens passés à la blanchisseuse par Le Monde.
Au final c’est une offensive israëlienne, sous prétexte d’un vague « cas ». Les titres du Monde sont extrêmement réducteurs.
Happy 4th of July!
A tous mes compatriotes, bon 4 juillet!