Mais vous ne lirez pas ces termes dans les médias. Pourtant c’est assez clair quand on suit les infos (j’utilise google reader pour lire le fil rss monde de 20minutes.fr). Rappel des évènements:
- 21 avril: Moqtada al-Sadr appelle à la révolte en Irak
- 23 avril: Irak: 21 tués à Bagdad, les Américains en appellent à Moqtada Sadr pour une trève
- 25 avril: Irak: Moqtada Sadr appelle ses partisans et l’armée à stopper les combats
- 25 avril: Irak: onze tués à Sadr City, Moqtada Sadr appelle à la fin de l’effusion de sang
- 28 avril: Irak: 38 tués dans des combats à Sadr City, selon l’armée US
- 28 avril: US, Iraqi troops killed 41 Mahdi Army fighters in Baghdad clashes
- 1er mai: Les combats à Sadr City ont fait près de 1.000 morts en un mois
- 3 mai: Irak: 14 chiites tués à Sadr City, un hôpital endommagé dans un raid US
- 4 mai: Irak: 10 morts à Sadr City, 4 soldats américains dans une province réputée sûre
Et encore, dans cette chronologie je n’ai pas conservé les articles intitulés « le gouvernement iraqien joue sa survie contre Al Sadr » et les articles clamant la « victoire » sadriste. Non, je voulais juste quelques chiffres. Tous les jours Sadr perd 10, 20, 30 ou 40 de ses miliciens. Le gouvernement iraqien n’en perd pas autant. Et a à sa disposition des moyens autrement plus importants que ceux d’Al Sadr. Et comme avec tous les groupes terroristes/mafieux, quand on y a gouté… on souhaite vite s’en défaire.
Le problème iranien en Iraq est en cours de règlement, du moins, en partie.