C’est à grand regret que je m’en vais. J’aime la France, quoi que j’en dise. Ce pays est magnifique. L’Histoire est présente partout, dans chaque petit village, chaque église… mais le passé est derrière nous. Et le présent, c’est un livre d’un prof de Sciences Po affirmant:
Dans une démocratie, personne n’est contraint de vivre dans son pays. Un individu en désaccord avec le niveau des dépenses publiques et des impôts est toujours « libre » de s’exiler ou de se suicider ; l’impôt est donc librement consenti par tous ceux qui « choisissent » de vivre dans un pays quelconque.
C’est une version polie du fameux « si t’es pas content casse-toi », avec cet ajout du meilleur goût: « si t’es pas content suicide toi ». Mais oui, les Français se suicident beaucoup, se droguent beaucoup, et émigrent malheureusement peu, solution tout de même moins radicale. Ils ne font plus d’enfants ou presque, non plus. Un suicide national, à petit feu. La faute aux impôts ? Pas seulement. La faute aussi aux profs de Sciences Po.