Les deux journalistes français en Iraq n’ont toujours pas été libérés par les terroristes. Cela ne me surprend pas le moins du monde: les terroristes poussent leur avantage, la France est une république dhimmi, soumise (voir à ce sujet Zek).
Que peut faire le gouvernement français désormais ? Négocier un deal secret au risque qu’il soit ensuite dévoilé par les terroristes ou une tierce partie ? Arroser la région avec divers « fonds secrets » et espérer un hypothétique « retour sur investissement » ? Hurler contre les Américains qui « ont créé un climat peu propice aux négociations » selon un cheikh du coin (Hicham Najim Al-Hassan Al-Douleimi), « médiateur » des terroristes ? Continuer les atermoiements sur thème la France amie de l’Islam (à quand fille aînée de l’Islam ?), amie du monde arabe, et autres discours capitulards ?
Maintenant voilà venu le « jugement » des deux otages par les terroristes: il y a donc simulacre de procès, et les éléments à « décharge » étant déjà connus, puisque le gouvernement français les a exposés, il ne reste plus que des éléments à charge. A partir de maintenant le gouvernement français est donc neutralisé: interdiction de soutenir une résolution de l’ONU sur le Darfour, le Liban, etc, et ce jusqu’à ce qu’une « sentence » soit rendue. En hissant immédiatement le pavillon blanc, en abattant toutes ses cartes immédiatement, qu’espérait le gouvernement français ?
A lire aussi, le billet de Phillipe Gouillou d’Evobweb en février 2004: le dilemne du prisonnier. Pourquoi jouer sans cesse à un jeu de dupe ? Peut-être parce que les seuls à supporter les conséquences de la duperie ne sont pas ceux qui prennent les décisions, tout simplement.
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