Au tour du Monde de traiter le retrait de Tsahal de Gaza, et donc mon tour de le commenter:
Dès les premiers mouvements de troupes, peu après minuit, des centaines de Palestiniens, principalement des militants issus des différentes factions politiques et militaires, ont débordé les forces de l’ordre palestiniennes censées contrôler l’accès aux terres évacuées et ont envahi ce qui reste des anciennes colonies.
Comme je le disais précédemment, l’Autorité Palestinienne n’a encore rien d’un Etat, si ce n’est des politiciens corrompus.
S’exprimant de Gaza, où il est installé depuis plusieurs semaines, le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a affirmé que ce retrait représentait « un jour de joie comme le peuple palestinien n’en a pas connu depuis un siècle »
Et pour cause, puisqu’il y a un siècle il n’y avait pas de peuple palestinien: les Palestiniens ont été inventés il y a 38 ans. Avant on les appelait des Jordaniens, ou des Egyptiens.
Les Israéliens abandonnent derrière eux d’immenses champs de ruines, des millions de mètres cubes de gravats, des kilomètres de routes défoncées et de rares bâtiments publics encore intacts. L’idée initiale consistait à ne rien laisser sur place qui puisse être saisi ou vandalisé par les Palestiniens.
Les Israëliens sont d’horribles vandales, ils auraient bien sûr du laisser toutes les structures debout. Mais c’est un mensonge, car il suffit de regarder les images pour voir que les immeubles sont toujours là. Et certaines maisons ont été détruites sur la demande de l’Autorité Palestinienne car celle-ci prévoit de construire des immeubles au lieu des maisons individuelles. D’ailleurs on peut lire dans le même article:
Quelques minutes après le départ des soldats israéliens, un drapeau palestinien flottait sur l’ancien quartier général de l’armée israélienne, situé dans l’ancienne colonie de Neve Dekalim. Le bâtiment va devenir le siège des forces de sécurité de la bande de Gaza.
Comme d’habitude le meilleur est pour la fin:
La liesse populaire et les célébrations officielles prévues, mardi dans la bande de Gaza et samedi en Cisjordanie, ne devraient pas masquer longtemps les interrogations concernant le nouveau statut de ce territoire. M. Abbas a répété, dès lundi, qu’il ne fallait pas que « Gaza se transforme en une grande prison » et a insisté pour que « la question des points de passage soit résolue » . Comme en écho, le numéro deux du gouvernement israélien, Shimon Pérès, a indiqué qu’il fallait veiller à ce que la bande de Gaza, dont l’occupation a été « une erreur historique » , ne devienne pas « une prison ou un lieu de misère » .
Il ne faut pas que Gaza se transforme en prison! Ah elle est bonne celle-là. Et Israël ? Ils ne sont pas en prison les Israëliens ? Pourquoi Gaza se transformerait en prison ? Pourquoi l’Egypte bloquerait la frontière ? C’est simple: l’Egypte bloquera la frontière pour les mêmes raisons qu’Israël. Le gouvernement égyptien n’a pas envie d’une déferlante islamiste au Caire, pas plus qu’Israël. Voilà pourquoi les Palestiniens se condamnent tous seuls comme des grands à vivre cloîtrés. Parce que Abu Mazen, aka Mammoud Abbas, ne peut pas désarmer le Hamas, et peut-être aussi que parce que de toute façon il ne veut pas. Le Hamas poursuit les mêmes objectifs que lui, et permettent de fournir un alibi à son impuissance à ramener un semblant d’ordre, de mettre un terme à la violence, et surtout de continuer à blâmer Israël et se faire passer en pauvres victimes…
Mohammed Dahlan, le ministre des affaires civiles a, lui, affirmé : « En se réservant le droit d’envahir Gaza et en maintenant un contrôle sur l’espace aérien palestinien, les eaux territoriales et, plus important, ses frontières, Israël va poursuivre son contrôle militaire sur les Palestiniens. (…) La bande de Gaza demeure un territoire occupé, selon la loi internationale. » L’unique point de passage vers l’Egypte, le terminal de Rafah, est fermé « provisoirement » et ne pourrait rouvrir que dans plusieurs mois, sous le contrôle des Palestiniens et d’une tierce partie. D’ici là, les mouvements des biens et des personnes ne pourront s’effectuer que par un point de passage contrôlé par Israël.
Au pire ce serait un « blocus » et non pas une « occupation » (voir cet article), mais les Palestiniens sont bien embarassés: les voilà mis en face de leurs responsabilités! Il faut donc continuer à blâmer Israël par tous les moyens. Même en racontant franchement n’importe quoi et en omettant totalement de parler de ses propres responsabilités. Visiblement ce jour n’est pas prêt d’arriver. Et les Palestiniens continueront donc à ruminer leur haine, seuls.
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