On avait eu Hervé « Djamel » Loiseau, il y a eu John Walker Lindh, et tellement d’autres en 2001. Des Français, des Australiens, des Britanniques se battaient aux côtés des Talibans, d’Al Qaeda.
Mai 2003, nouvelle « surprise »: deux citoyens britanniques se rendent en Israël. L’un d’eux se fait sauter dans le premier attentat-suicide de musulmans européens. Dans le même temps les jihadistes se rendent en Iraq pour rejoindre au plus vite les 72 vierges. Les soldats américains en déchiquetent plusieurs tous les mois.
2004 se passe tranquillement, sans innovation majeure. De temps à autre des filières d’envoi de p’tits jeunes bien sages sont démantelées dans tous les pays européens, sans que cela ne suscite beaucoup d’émoi. Des petits jeunes bien intégrés, nourris au discours anti-occidental par les médias occidentaux, qui s’en vont se faire tuer loin de chez nous, en tentant de tuer des salauds d’Américains… beaucoup doivent les « comprendre », pour ne pas dire les « excuser », quand ce n’est pas carrément les approuver. Bref, pas d’opprobre morale, pas de remise en cause des communautés musulmanes. Le cancer métastase tranquillement.
Et fin 2005, en novembre… la première femme européenne à pratiquer l’attentat-suicide! On applaudit la Belgique pour avoir produit ce nouveau type de monstre, bien que ce ne soit qu’un hasard: elle aurait tout aussi bien pu être française, ou anglaise, italienne… D’après les biographies publiées ici ou là (mais pas dans la presse française, sauf dans Libération), Murielle s’est trouvé un Marocain, qui a viré islamiste, et elle avec… jusqu’au départ en Iraq, où son mari est tué par des soldats US, et elle se fait sauter (heureusement sans tuer personne).
Prochaine étape ?
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