Plutôt Ben Laden que Le Pen

Après les caricatures du Jyllands Posten, voici la suite de l’affaire (source: tf1.fr) des caricatures de Belleville. Tout a commencé avec une exposition blasphématoire contre toutes les religions, que bien évidemment des représentants d’une certaine religion n’ont pas trouvé à leur goût. Ils ont donc émis diverses menaces, alors que les plus excités avaient déjà envie d’action et s’équipaient en conséquence (barres de fer, bâtons…), passant même brièvement à l’action, avant d’être expulsés du bar manu-militari.
En règle générale, les bobos ne comprennent pas l’idée du Mal, de la violence, de la haine pure, ou disons qu’ils cantonnent cette idée au « beauf franchouillard bien de chez nous et électeur de Le Pen » façon Dupont Lajoie. Du coup, face à des jeunes pleins de vie, au teint si exotique, au langage si chaleureux, ils sont dans l’incapacité d’appréhender la situation et de réagir en conséquence. Ils ont donc proposé à la racaille un « dialogue » (chose qui est impossible avec des décérébrés frontistes avinés, tout le monde le sait):

Jusqu’où peut aller la liberté d’expression ? Mardi soir, un débat entre des jeunes du 20e arrondissement de Paris et des dessinateurs de Charlie Hebdo au sujet d’une exposition de caricatures sur les religions a donné lieu à de vifs échanges.

Les « jeunes », espèce nouvelle en France: on en voit partout des « jeunes ». Ils sont dans la rue contre le CPE, à Belleville contre les caricatures, dans les banlieues pour brûler des voitures, à l’étranger pour fuire la France, dans les facs et à l’ANPE, cadres et précaires… les jeunes sont tout à la fois, car il n’y a pas de « jeunesse ». La jeunesse est un état, pas une communauté. Aussi c’est bien pratique pour un journaliste de parler de « jeunes », car cela évite de dire de qui on parle réellement. Bien sûr, le mensonge est transparent: on sait que les branleurs anti-CPE sont inscrits en universités publiques (et quasi-« gratuites »), immenses usines à chômeurs, aux diplômes dévalorisés, ou des lycéens, qui ont du temps à perdre avant de passer un pseudo-examen (le bac), etc… On sait aussi que les « jeunes » des « cités » sont des racailles le plus souvent issues de l’immigration. Personne n’est dupe.
Et ce n’est pas parce que TF1 oublie de préciser que les « jeunes » sont musulmans que l’on ira s’imaginer le contraire.

Bien entendu, puisque l’idée que d’autres que des méchants Blancs puissent suinter de haine lui échappe, ce pauvre dessinateur ne comprend pas ce qui lui arrive. Il choisit donc de capituler:

« J’ai du mal à voir l’issue de tout ce merdier, reconnaît dubitatif Luz, dessinateur au journal satirique Charlie Hebdo. Mais la terreur fonctionne puisque l’on ne fera pas circuler cette expo ».

Aurait-il fait la même chose face à des militants du Front National ? Que nenni, il aurait appelé au Grand Rassemblement Citoyen Contre le Racisme et l’Intolérance (pour cela il faut prendre un mégaphone et crier « No pasaran! »). Il aurait eu droit à la couverture de Libération, du Nouvel Obs, au JT de France 2, à des passages sur Europe 1, une tribune libre dans Le Monde, et à des volontaires pour protéger son expo contre les fascistes. Mais là, parce que les agresseurs sont des « jeunes » il ne faut pas en parler (dixit Liliane, attachée de presse):

« On n’ose pas trop parler de ce qui s’est passé parce que l’on ne veut pas de récupération par l’extrême droite. Et en même temps, peut-on taire ce genre d’acte? »

La réponse est oui, puisqu’ils n’ont pas rameuté leurs copains journalistes contre l’obscurantisme religieux! Plutôt Ben Laden que Le Pen!
Du coup, ils hissent le drapeau blanc: leur exposition ne fera pas le tour de France. Il n’y aura pas de nouvelle affaire des caricatures. La terreur, ça marche. Et ça continuera si vous ne vous rebellez pas, si vous ne mettez pas l’affaire sur la place publique, si vous ne dénoncez pas ces totalitaires en jogging-casquette-basket.

Pourtant ils savent très bien à qui ils ont à faire:

« J’espère qu’on va pas se faire attaquer par des bouddhistes ce soir ! « , lance en plaisantant Martin, un de ses confrères.

Hahaha, c’est drôle n’est-ce pas ? Mais bien sûr, ce sont des fidèles de la religion de paix et d’amour qui protestent:

Depuis 19h30, le bar est bondé. Les gérants, Mareka, Marianne et Zayed, ont décidé d’organiser une rencontre entre les habitants du quartier et les dessinateurs. Car, depuis 15 jours, des jeunes du coin, pour la plupart musulmans, multiplient les menaces (lire Une expo de caricatures religieuses vandalisée à Paris). Lundi soir, un pavé a même atterri dans l’une des vitrines.

Les dessinateurs, fidèles à la gauche, nient la dimension religieuse:

Les dessinateurs sont les premiers à prendre la parole. Pour Charb, les « gamins » qui ont menacé de brûler le bar si les dessins ne sont pas décrochés des murs « ont pris le prétexte de l’Islam pour rouler des mécaniques dans le quartier « . Il rappelle au passage que, suite à l’affaire des caricatures suédoises, « deux députés UMP essaient de réinstaurer le blasphème comme un délit « . En aparté, Siné, dessinateur athée, partage son avis : « Je viens par solidarité mais je suis sûr que la religion n’a rien à faire là-dedans. Ce sont juste des imbéciles incapables de comprendre les dessins d’humour ».

Bien sûr, la religion n’a rien à voir là-dedans, c’est une évidence. Pas plus que lorsque les filles sont tabassées ou violées parce qu’elles ne portent pas le voile, ou tuées brûlées vives parce qu’elles refusent les avances d’un caïd local. Ca n’a rien à voir avec la religion tout ça. Du tout.

Quelques minutes plus tard, les intéressés font justement leur entrée dans le bar, capuche ou casquette vissée sur la tête. L’un d’entre eux, Fabien, prend la parole. « Vous avez mis des dessins qui choquent certaines personnes (…). Moi je suis athée et ils m’ont choqué. Un père de famille qui passe avec ses enfants est obligé de les regarder (…). Vous faites de la dictature car vous imposez aux gens de voir des trucs qu’ils ne veulent pas voir ! ». Cris de protestation dans le bar enfumé.

Fabien, athée, et bon dhimmi. Combien de Mohammed, Abdel, ou Hakim dans le bar ? Concernant les dessins, sont-ils choquants ? De toutes les recherches que j’ai pu faire sur le Net, le dessin « choquant » montre des jambes poilues sous une burqa avec cette explication: « je mets le voile pour cacher mes poils ». Quel choc terrible pour ce père de famille! Et que dit-il lorsqu’il croise l’une des innombrables pubs pour Aubade et autres marques de lingerie ? Il regarde la télé ce brave homme de temps à autre ? Il doit être choqué en permanence! Quelle terrible dictature!

Un dessinateur l’interpelle :
– « nous, on s’exprime par le dessin et l’écrit, pourquoi tu ne le fais pas ?  »
– « Imagine si je dessine un flic avec un pétard dans le cul et que je le porte sur un tee-shirt, les flics vont me massacrer et personne ne se battra pour moi’, rétorque Fabien.

La question est stupide: ces gens s’expriment par la violence car ils n’ont pas d’autre langage. Dès lors, même quand on leur propose d’utiliser un autre moyen, il sert juste de support à un message violent. Pas humoristique, sarcastique, mais violent.

« La meilleure solution, c’est de retirer les dessins ! » hurle-t-il alors, mâchoire crispée, poings serrés.

Très zen:

Le ton monte encore d’un cran:
–  » Tout ça c’est pas à cause de l’Islam mais parce que ça dérange vos trafics de drogue « ,
– « on n’est pas des drogués « ,
–  » respectez les athées « ,
–  » voyous « ,
–  » vire tes dessins »,
–  » t’as besoin d’une bonne psychothérapie « ,
– « écoutez-vous! ».

Le cri de « respectez les athées » fais doucement rigoler quand il s’agit d’un débat sur des caricatures visant les religions…
Et ça continue, le sujet s’élargissant:

« Bonjour je m’appelle Estelle, entend-on soudain au micro. Il y a deux ans, j’ai ouvert un atelier de chapeau, à côté, rue Clamart « . La douceur de la voix tranche, le silence se fait.  » Le premier mois, j’ai été agressée quatre fois par des jeunes du quartier. J’ai fini par aller voir les flics qui m’ont conseillé de déménager ou de prendre un chien »

Sacrée Estelle. Elle a oublié de mettre sa burqa, et elle s’étonne de se faire emmerder.

« Bouge, le 20e il est grand ! », lui jette un jeune black, tête planquée sous sa capuche.

Réponse logique, dans la droite ligne du « ici c’est chez nous » (donc vous vivez selon nos règles), que l’on peut lire dans l’autre article de tf1.fr sur le sujet. Les dhimmis doivent faire profil bas, payer l’impôt téléphonique (c’est-à-dire donner un téléphone portable de temps à autre), et les femmes doivent porter le voile. Simple non ?

Heureusement les voix de la raison reprennent le dessus:

Quelques professeurs et éducateurs du quartier sont là aussi. « Ils n’auraient pas du faire une expo pareille ici, lâche à mi-voix une enseignante parmi la nuée de journalistes qui prennent des notes. Il faut savoir tenir compte d’un contexte. Il aurait fallu leur expliquer la démarche avant, pas après ». « Il y a trop de passion, ça ne sert à rien, il faut arrêter maintenant ou ca va dégénérer », confie un éducateur.

Le contexte: dans Paris occupé, les islamistes endoctrinent les « jeunes ». Les socialistes en rajoutent une couche, leur expliquent qu’ils sont victimes éternelles du racisme des Blancs (sauf de la part des socialistes, qui sont les gentils Blancs). En gros le contexte c’est celui du racisme anti-Blancs, de l’islamisme rampant, de la victoire de la violence sur la pensée, de la soumission pour les infidèles…

Peu après 22 heures, Mareka, debout sur une table, clôture le débat. Sans incident. « On n’est toujours pas d’accord, constate-t-elle. Mais on est satisfait de la mobilisation des gens, des acteurs sociaux et des jeunes qui, cette fois, sont venus s’exprimer avec des mots ». Pas d’accord, donc.

Constat d’échec: « on est pas d’accord ». Comment être d’accord avec des gens qui n’ont de respect que pour la force brute ? Ce n’est pas sur le plan intellectuel que le problème peut se résoudre. J’admire la bobo: « on est satisfait de la mobilisation ». Quelle blague. Quand ils reviendront les « jeunes », vont-il s’exprimer avec des mots ?

Mais le constat d’un profond et alarmant fossé entre ces jeunes et leurs aînés. Et une question, encore sans réponse : comment faire pour que le bar continue d’exister après cette affaire là ?

Si ce bar ferme, ce sera une victoire de plus pour les islamistes et les caïds des cités. Et la pauvre Estelle, que va-t-elle devenir ? Une statistique à la rubrique « viol avec violence » ? Et ces dessins, vont-ils être jamais publiés ailleurs ?
Les bobos aussi devront choisir, dhimmitude ou combat.

  1. Constatons bien que l’on court à la guerre civile…

  2. Un étudiant qui étudie.

    C’est magistral, quel formidable article. Mention spéciale pour la brêve description des facs offertes croulant sous les branleurs. C’est un peu la formation au chômage, la fac moderne. Je suis moi même dans une fac et je suis pressé d’en sortir, j’ai l’impression d’être une perle rare,et d’être la juste pour mon diplome…
    UNEF, CNT, FO, on ne voit QUE ça… Des beaufs de gauche, pleins de principes mais le réel n’est pas leur planète…
    Je persiste à penser que ceux qui crient le moins y sont le plus, et que la majorité est bien silencieuse (pour l’instant).
    Bonne continuation, j’admire ce site. Cet article est criant de vérité.

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