Une « envoyée spéciale » du Monde nous livre sa vision de Gaza: « Vivre » à Gaza lorsque tombent 300 obus israéliens par jour.
« Soudain, les bombardements israéliens ont repris, raconte Safeya, la mère. Les déflagrations se rapprochaient de chez nous. J’ai réuni mes enfants autour de moi et je leur ai interdit de sortir. Après quelques secondes, j’ai ressenti une violente douleur dans le dos et un coup sur la tête, comme si l’on m’assommait. J’ai vu une boule de feu et j’ai perdu connaissance ». A son réveil, ce mardi matin 11 avril, à l’hôpital, Safeya a appris que Hadil était morte et que neuf autres de ses onze enfants avaient été blessés, dont trois sérieusement.
Une mort tragique qui hélas ne servira à rien: les journalistes mêlent dans leurs décomptes macabres les terroristes et les innocents. Dans un autre article on peut ainsi lire:
Ces morts portent à 5 015 le nombre des personnes tuées depuis le déclenchement de l’Intifada, en septembre 2000. Environ 4 000 sont des Palestiniens.
« Ces morts » sont en fait 6 terroristes du Hamas. Et ils comptent autant que la pauvre Hadil: ils ont la même importance, ils deviennent « victimes » aussi, alors que les innocents ne prendraient pas d’obus sur la tête sans eux. Notez aussi le rappel du nombre de morts palestiniens: il faut absolument montrer qu’il y a disproportion, qu’Israël n’a presque pas subi de dégâts, bref que seuls les Palestiniens souffrent réellement.
Retour à l’article:
Depuis plus d’un mois que les canons israéliens pilonnent la région pour prévenir les tirs de roquettes artisanales par les groupes armés, les habitants ont appris à dompter leur peur.
« Groupes armés » = terroristes palestiniens visant délibérément les civils israëliens. Pourquoi ce langage obscur ? Il faut dire les choses telles qu’elles sont, sinon ce n’est plus de l’information, c’est un « publi-reportage » ou de « l’info-merciale » pour les Palestiniens!
En général, les obus s’écrasaient dans les champs environnants, abandonnés depuis leur destruction par les bulldozers israéliens. Ou ils explosaient sur les ruines des anciennes colonies.
Des champs détruits par les bulldozers! Des maisons, oui, mais pas des champs! Décidément on en est pas à une absurdité près… et ça continue:
Ces sites sont utilisés par les militants palestiniens pour la mise à feu de leurs roquettes Qassam, des engins de fortune qui atteignent parfois la zone industrielle d’Ashkelon, mais plus généralement la ville de Sdérot, toute proche. Dans la majorité des cas, ces charges tombent dans l’eau ou en rase campagne, sans faire de dégât. Des habitants de Sdérot ont toutefois été tués.
Ah, voilà la raison pour laquelle l’armée israëlienne bombarde: parce que les terroristes utilisent ces terrains pour lancer leurs roquettes. L’envoyé spéciale du Monde a beau minimiser la qualité des roquettes (« engins de fortune« ), il est bien obligé de reconnaître que quand ces roquettes tombent au mauvais endroit, elles tuent. Et si les militaires israëliens ne répondaient pas aux attaques, les terroristes palestiniens auraient tout loisir pour recommencer.
Les tirs de barrage de l’artillerie israélienne avaient-ils obligé, ce jour-là, les combattants palestiniens à se retrancher dans les zones habitées de Beit Lahiya ? C’est ce qu’affirme l’armée israélienne, qui a présenté ses excuses pour la mort de Hadil.
Les tirs israëliens ont obligé les « combattants » (comprendre: terroristes) à se réfugier chez de simples civils ? Ou plutôt dans la grande tradition chevaleresque du guerrier arabe celui-ci cherche un bouclier humain, qui en cas de « dommage collatéral » apportera un peu d’eau à son moulin, grâce aux médias complaisants ?
Si la pauvre Hadil est morte, c’est donc bien la faute des terroristes qui non seulement tirent leurs roquettes près des maisons, mais en plus s’y réfugient quand ils sont pris pour cible. Ils n’ont décidément aucune honte…
Notez enfin que l’armée israëlienne présente ses excuses: son but n’est pas de tuer des civils, mais des terroristes. Le but des terroristes palestiniens est de tuer du Juif.
Dans les gravats de sa maisonnette, où il fume cigarette sur cigarette, Mohammed réfute cette explication. « C’est un prétexte qu’ils donnent dès que des enfants sont touchés. Il n’y avait pas de militants par chez nous. On ne les aurait pas laissé faire de toute façon. »
L’armée israëlienne a-t-elle commis une erreur: c’est bien possible.
[…]
Assis sur la même couverture, Mounir, 9 ans, une compresse sur l’oeil, avale des biscuits, l’air absent. « Il est dans la même école que Hadil, explique Haïfa, la directrice. Ses camarades sont tous choqués. Comment enseigner la paix à des enfants dans des conditions pareilles ? »
Comment enseigner la paix ? En disant haut et fort que les Juifs ne sont pas des bêtes assoifées de sang, qu’ils ne tuent pas pour le plaisir mais pour se défendre, qu’ils ont le droit de vivre en Israël, avec les mêmes droits que les autres, etc… Toutes choses qui vont d’elles-mêmes dans les écoles en Israël. Pas à Gaza.
Une voix s’élève parmi les femmes. Aziza, professeur d’arabe, interpelle le « journaliste français ». « Pourquoi votre gouvernement a-t-il arrêté son aide au peuple palestinien ?, s’exclame-t-elle. Qu’avons-nous fait pour mériter d’être punis ? Les occidentaux ne veulent pas nous soutenir, en plus ils font pression sur le monde arabe pour qu’il cesse de nous envoyer de l’argent. Le jour où nous avons mis en application la démocratie que vous nous avez demandée, nous sommes devenus un ennemi. C’est une erreur qui va engendrer de la haine entre les peuples ».
Qu’avez-vous fait ? Elu le Hamas, qui prône ni plus ni moins que la destruction totale d’Israël, promet la dhimmitude aux chrétiens, la sharia pour les autres. Effectivement, vous n’êtes pas prêts pour la démocratie, et vous n’avez aucun droit à aucune aide. Démerdez-vous, trouvez la réponse dans le Coran, faites jouer la « solidarité » musulmane. Décidément ils n’apprennent rien: ils ne comprennent toujours pas que leur obsession de tuer du Juif n’est pas très politiquement correcte…
Mais ce n’est pas grave: il y a les médias occidentaux pour arrondir les angles. Ce sont des victimes, ils ont tous les droits.
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