Le traître Chirak est en Egypte. Il se balade, se paye quelques derniers voyages en avion « public » (comprenez: payé par vous, utilisé par lui), se paye quelques gueuletons avec des dictateurs « politiquement correct », fais des discours devant des parterres acquis à l’autorité du potentat local, dressés à l’applaudissement sur demande. Mais avec Chirak, pas besoin de téléguider l’auditoire:
« Il est politiquement maladroit de faire payer à la population palestinienne » l’arrivée au pouvoir du mouvement radical Hamas. Le président français Jacques Chirac, en visite en Egypte pour deux jours, s’est dit mercredi partisan du maintien de l’aide financière au peuple palestinien « pour des raisons humanitaires et de justice« .
La justice voudrait au contraire que soient punis les auteurs d’actes ignominieux: les électeurs gazaouites doivent donc subir de plein fouet les conséquences de leur choix.
Quant aux actions humanitaires, elles ne servent qu’à maintenir la population dans un état de sous-développement chronique, de dépendance aux ONG ou à l’Etat local, c’est-à-dire maintenant au Hamas. L’argent « humanitaire » sert ainsi à financer la haine, à récompenser les familles des « shaheeds », à cajoler ses alliés, à nourrir les milices…
Lors d’une conférence de presse commune au Caire avec son homologue égyptien Hosni Moubarak, le chef de l’Etat a estimé qu’il y avait des « modalités à mettre en oeuvre » pour cette aide. Et d’annoncer qu’il en discuterait avec le président de l’Autorité palestinienne la semaine prochaine à Paris.
Des modalités, ah le doux euphémisme pour la mise en place de mécanismes de contrôles que l’Etat français n’arrive déjà pas à faire respecter dans ses propres frontières, où les subventions disparaissent dans les puits sans fond des associations, des syndicats, des entreprises, des agriculteurs, des mairies… Quand on connait l’ampleur des magouilles et détournements en France même, souvent tout à fait légaux, on ne peut que rire en écoutant Chirak parler de « modalités ».
L’article continue, avec ce paragraphe désarmant:
Les Etats-Unis et l’Union européenne ont suspendu leur aide au gouvernement palestinien depuis la victoire aux législatives de janvier du Hamas, considéré comme une organisation terroriste, tout en poursuivant leur aide humanitaire au peuple palestinien
« Considéré comme » ? Quand une organisation est dédiée à tuer au moyen d’actions terroristes (dirigées contre des civils dans le seul but de tuer et de faire plier par la violence une population, de la soumettre politiquement au moyen de la violence), peut-on la « considérer comme » ou doit-on dire « organisation terroriste » tout court ? Pourquoi les médias ne disent pas « organisation terroriste » ? Parce que cela montrerait la réalité des Palestiniens, c’est-à-dire la haine, la violence, la pauvreté et la corruption ? Parce que tuer un Juif n’est pas du terrorisme mais de la résistance ?
Chirak y est aussi allé de son couplet sur l’Iran:
Par ailleurs, les deux présidents se sont prononcés pour une solution diplomatique de la crise sur le nucléaire iranien. « Il faut explorer toutes les possibilités offertes par l’action diplomatique« , a déclaré Jacques Chirac. « Cette question doit être réglée par les moyens diplomatiques et politiques, et s’éloigner des opérations militaires qui auraient des répercussions dangereuses sur la région« , a indiqué de son côté Hosni Moubarak.
Voilà combien d’années que l’on explore les « possibilités diplomatiques » ? 2 ans, 3 ans ? Qu’ont fait les Iraniens pendant ce temps ? Fait des défilés militaires, agrandi leurs installations, fait des discours promettant d’annihiler Israël, et entamé le cycle d’enrichissement. Aujourd’hui ils affirment vouloir passer au niveau supérieur de l’enrichissement, avec construction de 54.000 centrifugeuses (de quoi faire une cinquantaine de bombes A par an), et de construire des centrifugeuses techniquement plus avancées, permettant de d’enrichir l’uranium plus vite.
Mais pour Chirak, il est urgent de ne rien faire pour éviter des « répercussions dangereuses sur la région ». Comme par exemple l’explosion d’une arme atomique au-dessus de Tel Aviv ?
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